Motiver et engager les équipes autour de e-learning

La présentation de la plateforme d’e-learning, disponible pour tous les collaborateurs de OneLife, s’est déroulée avec la présence Nicola Doherty, de LinkedIn, et Alizée Del Mastro de Lynda.com. Les spécialistes de la formation en ligne ont alors présenté en détail les possibilités qui s’offrent désormais aux employés de la compagnie d’assurance-vie. Une première pour un acteur du secteur financier au Luxembourg.

 

L’événement s’est également déroulé en présence de Nicola Doherty, Regional Sales Manager au sein de LinkedIn, qui a débuté son intervention de la sorte : « La mission première du réseau social professionnel est de créer des opportunités économiques pour tous via la mise à disposition d’outils pour trouver un emploi d’un côté, et permettre aux sociétés de trouver les futurs talents ». Mais aujourd’hui, les compétences évoluent et LinkedIn l’a bien compris : le plus grand réseau social professionnel propose désormais une plateforme d’e-learning, via le rachat il y a quelques années de Lynda.com, première plateforme de formation en ligne au monde, fondée il y a plus de 20 ans. « Aujourd’hui, Lynda.com, ce sont les plus grands studios de tournage, après Hollywood. Plus de 30 vidéos sont publiées en langue anglaise chaque semaine, et plus d’une dizaine dans les autres langues » précise Nicola, qui ajoute : « ces vidéos sont créées de manière à ce que l’apprenant puisse mettre tout le temps passé à profit ». Sa présentation a par la suite été complétée par Alizée Del Mastro, en duplex d’Autriche.

 

« Nos formateurs sont des professionnels, des experts dans leur domaine. La solution d’e-learning permet de mettre à jour vos connaissances qu’il s’agisse d’un logiciel, de softskills ou de leadership. Certaines formations vous seront envoyées directement par vos managers, mais c’est également à vous de trouver celles qui peuvent vous permettre de vous développer professionnellement. Soyez curieux » explique Alizée Del Mastro. Les formations peuvent durer de 20 minutes à 5 heures, mais il est possible de sélectionner les chapitres qui concernent directement les intéressés. « Elles sont différentes des formations professionnelles car elles sont beaucoup plus flexibles. Elles sont disponibles à tout moment et peu importe où vous vous trouvez. Elles sont parfois également complétées avec des exercices, et peuvent être téléchargées pour être consultées hors ligne » précise, Anna Lehmann-Bertini, la spécialiste RH. Les formations les plus populaires au sein de la société sont également poussées sur la première page, et les experts de Lynda.com vont travailler main dans la main avec les département RH et Digital de OneLife dans les semaines à venir, afin d’aguiller managers et employés vers les trainings les plus adaptés à leurs besoins. « Certaines pourront être intégrées à votre plan de formation annuelle, à votre équipe, ou peuvent être visualisées en groupes de travail, etc » explique Alizée.

 

 

« Il est important d’essayer de trouver du temps, d’avoir une idée des compétences que l’on souhaite développer, et donc de passer quelques minutes par jour sur la plateforme. Il n’est pas nécessaire de passer 3h par semaine sur Lynda.com, mais quelques sessions d’une dizaine de minutes peuvent suffire » a ajouté Christophe Regnault, Digital Marketing Manager, avant de conclure cette session matinale : « A nous tous de créer un véritable mouvement et engagement autour de Lynda.com. C’est un outil social et vivant. Il doit être partagé : vos formations favorites, vos playlists, et même vos certificats que vous pouvez afficher sur vos profils LinkedIn ».

 

OneLife Academy Learn-Unlearn Relearn OneLife.eu.com

OneLife Academy : l’assureur-vie lance officiellement sa plateforme d’e-learning

Ce 21 septembre, l’équipe digitale et RH de OneLife, représentée par Christophe Regnault et Anna Lehmann-Bertini, a présenté à l’ensemble de ses collaborateurs son nouvel outil de formation en ligne, qui avait été annoncé lors des Digital Days de juin dernier.

 

 

« Quelques mois après vous avoir présenté notre nouvelle stratégie de formation, nous lançons officiellement notre OneLife Academy, en partenariat avec LinkedIn et plus particulièrement Lynda.com » explique Christophe Regnault, Digital Marketing Manager. Ce sont désormais plusieurs milliers de formations qui sont disponibles pour les employés de OneLife. Mais le lancement de cette académie n’est qu’une partie du plan de transformation de la société : de nombreux meetings seront ainsi organisés, à un rythme soutenu, dans le but de présenter les avancées, mais également les nouvelles technologies et futurs projets.

 

Comme le souligne Christophe Regnault, pour apprendre, il est désormais nécessaire de « désapprendre, pour mieux réapprendre à nouveau », comme l’expliquait Alvin Toffler, célèbre futurologue américain. « Dans le passé, nous ne faisions qu’exécuter ce que nous avions appris. Aujourd’hui, dans un monde qui bouge en permanence, il est nécessaire de continuer à se développer » explique le responsable digital. C’est la raison pour laquelle OneLife s’est associé à LinkedIn pour proposer une solution d’e-learning à tous ses employés. Cette plateforme est facile d’accès, ouverte à tous, et permet aux collaborateurs de réaliser les formations disponibles à leur propre rythme. Ils peuvent également être réalisés sur différents PC et appareils mobiles. « La partie sociale est également importante : nous avons tous à apprendre les uns des autres. Le dialogue et la communication sont donc clés dans la réussite d’un tel programme de formation » ajoute Christophe Regnault, qui poursuit : « LinkedIn, et sa solution Lynda.com offrent la meilleure combinaison de formation possible ». En effet, le contenu est réalisé uniquement par des professionnels. Les vidéos sont tournées en Autriche ainsi que dans la Silicon Valley. Elles sont toutes réalisées dans un but bien précis : s’adresser à des professionnels en leur proposant des solutions complètes et concrètes. Chaque expert, ou intervenant, partage ainsi ses connaissances.

 

Pour Anna Lehmann-Bertini, HR Specialist, cette solution d’e-learning proposée par LinkedIn va bénéficier à tous les salariés, managers, membres du comité exécutif, et donc, de manière générale, à la compagnie d’assurance-vie luxembourgeoise. « Aujourd’hui, vous avez tous accès à près de 10 000 formations, où vous voulez et quand vous le souhaitez. Les managers, quant à eux, pourront sélectionner des formations obligatoires pour les membres de leur équipe, afin de maintenir et augmenter les compétences de chaque employé » précise la spécialiste RH. Les formations choisies par les managers devront être suivies durant les heures de travail. Pour ce faire, le département RH met 5 iPads à disposition des membres de la firme, ainsi que la possibilité de réserver ses salles de meeting. Les cartes sont désormais dans les mains des collaborateurs de OneLife : ils ont donc le contrôle sur leur développement professionnel.

 

 

Bonne nouvelle: une planification prudente peut être envisagée! Moins bonne nouvelle : la disparition de la base de remise pour les non domiciliés

Comme la suite tant attendue d’un long-métrage sans relief, la seconde loi de finances de l’année (loi de finances 2017-2019) a été publiée le 8 septembre, sans grande surprise toutefois. Son contenu était en grande partie présent dans le budget publié au printemps qui avait été reporté du fait de la tenue de l’élection générale au mois de juin.

Elle devrait être ratifiée par le Parlement avant les vacances de Noël et portera le nom de « Finance (2) Act 2017 ». Les nouvelles règles (dont la majorité des conseillers a maintenant parfaitement connaissance) s’appliqueront rétroactivement à compter du 6 avril 2017 aux résidents non domiciliés au Royaume-Uni, plus communément appelés « non doms ».

 

Règle relative à la domiciliation réputée

Cette loi a notamment réduit le délai nécessaire à l’obtention de la domiciliation réputée. Les non domiciliés qui ont vécu au Royaume-Uni pendant 15 des 20 dernières années seront maintenant considérés comme domiciliés au Royaume-Uni aux fins de TOUS les impôts. Ils ne pourront plus bénéficier de la base de remise sur les revenus et les plus-values et seront soumis au même régime que les résidents et les personnes domiciliées au Royaume-Uni.

De plus, les personnes nées au Royaume-Uni dont le domicile est, à l’origine, également le Royaume-Uni mais qui, à un moment donné, ont choisi d’élire domicile à l’étranger, ne pourront plus demander le statut de « non domicilié » en cas de retour au Royaume-Uni.

Le statut lié à la domiciliation réputée cessera de s’appliquer au bout de 4 exercices fiscaux consécutifs de non-résidence. Toutefois, les personnes qui font le choix de revenir vivre au Royaume-Uni et de repartir de zéro, seront considérées comme des non-résidents pendant six années consécutives.
Cette mesure démontre clairement la volonté du gouvernement de combler le fossé existant entre les avantages offerts par le régime d’imposition des non domiciliés et ceux dont bénéficient les résidents domiciliés au Royaume-Uni.

 

 

 

Allégement transitoire

Changement de base

À la lumière des nouvelles règles relatives à la domiciliation réputée, la loi de finances instaure un allégement transitoire pour les non domiciliés. Les personnes qui sont réputées domiciliées au Royaume-Uni aux fins de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur les plus-values à compter du 6 avril 2017 seront en mesure de changer de base au regard du montant de leurs actifs situés hors du Royaume-Uni à cette date à condition d’avoir payé la base de remise au moins une fois depuis sa création en 2008. Elles pourront également défiscaliser toutes les plus-values liées à des actifs situés hors du Royaume-Uni après le 6 avril dans la mesure où ces plus-values sont imputables à une période antérieure à cette date.

Fonds mixtes

La loi de finances instaure, pendant deux ans, pour les contribuables s’acquittant de la base de remise une exemption des règles applicables aux fonds mixtes qui leur permet de faire la distinction, sur leurs comptes bancaires, entre le capital généré par leurs revenus et les plus-values. Grâce à cette décision, la fiscalité bénéficie d’une plus grande clarté tout en permettant à tous ceux qui souhaitent investir par la suite de bénéficier d’un capital nouveau.

 

Trusts offshore

La loi de finances confirme que le montant des trusts de biens exclus créés avant qu’un non domicilié n’obtienne la domiciliation réputée continuera de ne pas être pris en compte dans le montant net au titre des droits de succession au Royaume-Uni. De plus, les constituants de ces trusts seront exemptés des règles d’attribution en matière d’impôt sur le revenu et d’impôt sur les plus-values tant que certaines conditions sont remplies. En conséquence, ces actifs n’engendreront aucune charge fiscale à moins d’être transmis à un résident du Royaume-Uni.

Portefeuilles privés en obligations (PPB)

Les règles applicables aux portefeuilles privés en obligations présentes dans la section 520 des règles de 2005 régissant l’impôt sur les sociétés (Income Tax (Trading and Other Income) Act 2005) ont été légèrement modifiées. Ces règles ont été élaborées afin d’empêcher la défiscalisation des actifs privés des personnes résidant au Royaume-Uni investis dans un contrat d’assurance-vie en limitant les types d’investissements susceptibles d’être soumis à un contrat. La loi de finances ajoute trois types d’investissements susceptibles d’être détenus dans un contrat d’assurance-vie sans échapper à la rigoureuse législation anti-abus du Royaume-Uni et sans être soumis à ce qu’on appelle communément la taxe dite « PPB ».

 

Conclusion

Même si la disparition de la base de remise implique un avenir plus sombre pour les non domiciliés, la bonne nouvelle est qu’une planification prudente peut maintenant être envisagée grâce aux éclaircies offertes par de nouvelles certitudes fiscales.

Même si ses évolutions législatives s’ajoutent à l’incertitude créée par le Brexit, les non domiciliés peuvent trouver un certain réconfort dans les formidables possibilités qui, en matière de planification, restent à leur disposition et leur offrent une protection toujours aussi efficace, notamment grâce aux trusts de biens exclus et aux produits d’assurance-vie.

 

 Pour en savoir plus, merci de contacter Paul Pugh. Article écrit par Stacy Lake.

 

Le contenu de la présente lettre d’information est soumis à des restrictions et aux mentions légales présentes sur le site Internet de OneLife.

 

Les assurances-vie en unités de compte comme outil de structuration patrimoniale de choix pour les résidents fiscaux portugais

Le Portugal est depuis bien longtemps une destination touristique de choix grâce à son climat exceptionnel, ses spécialités culinaires et son vin dont la qualité est reconnue dans le monde entier. Toutefois, une analyse approfondie révèle que le pays a bien plus à offrir que de la morue, des ports et de l’ensoleillement. Les particuliers fortunés devraient étudier avec la plus grande attention les multiples avantages offerts, par le Portugal, à tous ceux qui s’y établissent.

Au carrefour de trois continents, la péninsule ibérique bénéficie d’une situation géographique idéale et de liaisons de transport directes que ce soit avec le reste de l’Europe ou d’autres continents. Autrefois au cœur d’un empire colonial, le pays compte de nombreux sites touristiques symboles d’une histoire riche et d’impressionnants édifices architecturaux vestiges de sa gloire impériale passée. Cette période a laissé des traces indélébiles sur les liens culturels qui existent avec le Brésil, l’Inde (Goa), la Chine (Macao) et les pays lusophones d’Afrique. Le Portugal est toutefois à l’heure actuelle une démocratie forte caractérisée par une économie dynamique qui a su se relever après de nombreuses années difficiles.

Que ce soit au Nord, dans la vallée du Douro et ses vignobles, ou au Sud sur la côte de l’Algarve, le pays propose une qualité de vie exceptionnelle à moindre coût et un régime fiscal particulièrement attractif du fait de l’absence de droits de succession et d’impôt sur la fortune. Le Portugal a conclu tout un éventail de traités afin de limiter le risque de double imposition des revenus perçus dans plusieurs pays. En outre, le gouvernement a favorisé la mobilité entrante en créant le régime de résident non habituel (RNH) et le programme appelé communément « golden visa ».

Un particulier peut ainsi prétendre au statut de RNH en devenant résident fiscal au Portugal tant qu’il n’a pas possédé le statut de résident fiscal portugais au cours des 5 années précédentes. Les particuliers répondant à cette condition peuvent ainsi bénéficier, pendant 10 ans, des avantages offerts par ce régime spécial, notamment un taux d’imposition spécial de 20 % sur les revenus professionnels générés par des activités à forte valeur ajoutée ainsi qu’une exonération fiscale pour les revenus d’origine étrangère.
Le programme « golden visa » a quant à lui pour objectif d’offrir un permis de séjour spécial aux étrangers qui leur permet de vivre et de travailler au Portugal à condition qu’ils répondent à un critère d’investissement, ce qui inclut un transfert de capitaux d’au moins 1 million d’euros ou l’achat d’un bien immobilier d’une valeur supérieure à 500 000 €. Ce permis de séjour permet également de bénéficier d’une exemption de visa lors des déplacements dans l’espace Schengen et la possibilité de demander un permis de séjour permanent.

Une fois la décision prise de s’installer au Portugal, les particuliers fortunés doivent évaluer de manière méticuleuse la manière la plus efficace et la plus conforme au droit en vigueur de structurer leur patrimoine.

 

 

 

Avantages d’un produit d’assurance-vie étranger en unités de compte

Jusqu’en 2015, il était encore avantageux de créer un trust ou une fondation à l’étranger afin de bénéficier de distributions défiscalisées après avoir établi sa résidence fiscale au Portugal. Toutefois, suite à des changements profonds apportés au droit fiscal national, les sommes distribuées dans le cadre de structures fiduciaires à des résidents portugais sont maintenant considérées comme des revenus assujettis à l’impôt sur le revenu à hauteur de 28 %. De plus, depuis quelques années, ces structures sont ciblées par les règles applicables aux sociétés sous contrôle étranger et aux règles en vigueur en matière de transparence.

Ces changements ont nécessité une analyse de la pertinence de ces outils, ouvrant ainsi la voie à des manières plus efficaces de structurer le patrimoine des résidents fiscaux portugais.

L’assurance-vie en unités de compte est une structure qui est reconnue au Portugal et totalement conforme à son droit et qui bénéficie d’un traitement fiscal favorable puisqu’elle intègre un régime d’épargne à destination des particuliers. Par rapport aux structures fiduciaires traditionnelles, cela peut constituer un moyen plus efficace, flexible et fiscalement avantageux pour investir et transférer son patrimoine. Bien que l’existence de cette structure soit particulièrement limitée à l’heure actuelle, les particuliers fortunés et leurs conseillers découvrent peu à peu ce produit et ses avantages en matière de structuration patrimoniale et de protection des actifs et la demande a progressé.

Ce produit dynamique jouit de la flexibilité transfrontalière et de la sécurité unique d’un contrat émis au Luxembourg, l’un des leaders dans le domaine de l’investissement qui offre la protection d’un régime particulièrement strict connu sous le nom de « Triangle de la sécurité ». De plus, le Luxembourg jouit d’une neutralité fiscale puisque la fiscalité dépend du pays de résidence du preneur d’assurance.

Les contrats peuvent être adaptés afin d’intégrer des mesures de portabilité si un particulier décide de déménager dans plusieurs pays différents au cours de sa vie. Il peut ainsi avoir accès à différents actifs sous-jacents flexibles, notamment des fonds internes et externes ainsi que des fonds dédiés jouissant d’une gestion discrétionnaire dans le respect des objectifs personnels du preneur. Autre atout : les clients peuvent retirer une partie de leur investissement d’origine si nécessaire.

Pour ce qui est de la fiscalité, le traitement attractif dont bénéficie l’assurance-vie en unités de compte lui confère une portée extrêmement vaste en matière de planification successorale et fiscale. En cas de décès, les prestations sont défiscalisées et ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu ou tout autre droit de timbre. En cas de rachat, seule la somme au-delà de l’investissement d’origine est soumise à l’impôt. Si au moins 35 % des primes totales sont versés au cours de la première moitié de la durée du contrat, soit 20 %, soit 60 % des revenus peuvent être défiscalisés si le rachat intervient respectivement au bout de cinq ou huit ans au cours de la durée du contrat, ce qui pourrait donner lieu à un taux d’imposition réel relativement faible de 11,2 %.

Tous ces facteurs signifient que l’assurance-vie en unités de compte est susceptible d’être l’option la plus pertinente pour les particuliers détenant des actifs financiers générant des revenus qui seront distribués tout au long de leur vie. Si elle est bien structurée, elle peut être un outil de gestion de patrimoine particulièrement efficace puisqu’elle offre une flexibilité accrue en termes d’investissement et bénéficie d’un régime fiscal plus favorable que les autres options.

Dans un monde en constante évolution où la transparence est de rigueur et le contrôle est une priorité pour les investisseurs, l’assurance-vie en unités de compte permet de s’adapter plus facilement aux mutations de l’environnement fiscal, réglementaire et légal alors que certaines structures risquent de perdre leur compétitivité et leur pertinence.

 

 Pour en savoir plus, merci de contacter Andre Piovezan. Article écrit par Taiza Ferreira.

 

OneLife a analysé les deux rapports publiés par l’autorité des services et marchés financiers.

La FSMA a publié deux rapports le 21 août 2017 portant sur le contrôle du respect de l’application des règles de conduite relatives au devoir de diligence auprès des Compagnies d’assurance (A) et des Courtiers (B). Ces rapports ont pour objectif de servir de « guidelines » pour l’ensemble des professionnels du secteur.

La FSMA a publié deux rapports le 21 août 2017 portant sur le contrôle du respect de l’application des règles de conduite relatives au devoir de diligence auprès des Compagnies d’assurance (A) et des Courtiers (B). Ces rapports ont pour objectif de servir de « guidelines » pour l’ensemble des professionnels du secteur.

La FSMA a établi ces rapports en prenant des échantillons suffisamment larges, afin d’obtenir une vision des tendances du marché.

– Quel est le bilan global ? 

– Que faut-il retenir de ces rapports ?

– Quelles sont les recommandations de la FSMA ?

Globalement les Compagnies d’assurances et les Courtiers ont de bonnes pratiques mais présentent des faiblesses quant au respect du devoir de diligence.

 

A) Les Compagnies d’assurance
1. Le modèle de distribution

Celui-ci n’est pas toujours en cohérence avec le réseau de distribution ( par exemple : Réseau de courtiers mais la Compagnie d’assurance propose des souscriptions de contrats aux clients par courrier).

2. La collecte d’informations

– Pas toujours correctement effectuée

– Pas toujours cohérente

 – Pas suffisamment évaluée

3. Le test du caractère adéquat

– Pas toujours correctement réalisé ;- Pas toujours correctement réalisé ;

– La FSMA revient sur la responsabilité des acteurs de la distribution quant à l’appréciation de l’adéquation d’une transaction avec le profil du client.

4. Monitoring et contrôles

Bien que ces contrôles et monitoring ne soient encore pleinement effectifs du fait du manque de maturité de l’application d’AssurMiFID, la FSMA insiste sur l’importance de leur mise en place.

5. Information fournie aux clients

Celle-ci n’est pas toujours claire, correcte et transparente pour le Client. Par ailleurs la FSMA attire l’attention des Compagnies d’Assurance sur les disclaimers qui peuvent être en contradiction avec le devoir de diligence.

6. Training of advisers

The FSMA is calling on insurance companies to strengthen training for better compliance with the duty of diligence..

 

7. Incentives

La FSMA rappelle que ces incentives ont pour objectif d’améliorer la qualité de services fournis aux clients et qu’il est de la responsabilité des Compagnies de le vérifier et démontrer.

 

8. Procédures internes des Compagnies

La FSMA a revu les procédures de sélection, approbation et de commercialisation des assurances d’épargne ou d’investissement qui permettent d’assurer le respect du devoir de diligence.

La FSMA conseille aux Compagnies d’assurance d’identifier un « gatekeeper »: une personne qui serait responsable de vérifier que les intérêts des clients sont pris en compte tout au long de ces procédures internes mais aussi au moment du lancement des produits.

 

 

B) Les Courtiers
1. Respect des conditions d’inscription et de conservation au registre

  – La FSMA a constaté que les dossiers n’étaient pas toujours actualisés (changement d’adresse, nombre de PCP (Personne en Contact avec le Public) , modification de l’actionnariat…), or il est obligatoire de tenir à jour ces dossiers administratifs.

– La FSMA a également constaté que le statut des PCP n’était pas clairement établi, ce qui a causé des manquements, notamment, l’obligation d’inscription en tant qu’intermédiaire en assurance pour les indépendants collaborant avec les courtiers.- Enfin, pour faciliter ces déclarations la FSMA a mis en place une plate-forme « Cabrio » qui permettra aux Courtiers d’apporter et de déclarer toutes ses informations plus facilement auprès de l’autorité.

2. Le devoir de diligence

– La FSMA revient sur l’utilisation du questionnaire mis en place par le secteur permettant de déterminer des profils dit « standardisés » qui ne permet pas in fine de prendre en compte les informations individuelles du client.

– C’est pourquoi la FSMA appelle les Courtiers à s’assurer que ces profils « standardisés » correspondent bien au profil du Client

3. La collecte d’informations

– Celle-ci n’est pas toujours correctement effectuée tant en ce qui concerne l’expérience et connaissance du client qu’en ce qui concerne leurs objectifs et leur situation financière ;

– Celle-ci n’est pas toujours correctement effectuée tant en ce qui concerne l’expérience et connaissance du client qu’en ce qui concerne leurs objectifs et leur situation financière ;- Pas toujours cohérente, Pas suffisamment documentée.

4. Le test du caractère adéquat

– Le principe n’est pas clair pour certains courtiers qui n’arrivent pas à démontrer de quelle manière le test a été réalisé, ce qui accroît le risque de « misselling », en effet il y aurait une confusion entre collecte d’informations et la réalisation du test d’adéquation.

5. Information fournie aux clients

– Pas toujours claire, correcte et transparente (notamment le cumul intersectoriel des statuts : confusion entre les courtiers en services bancaires et d’investissement ou assurances) ce qui contrevient à l’objectif de la régulation, à savoir la protection des consommateurs.

– Pas toujours claire, correcte et transparente (notamment le cumul intersectoriel des statuts : confusion entre les courtiers en services bancaires et d’investissement ou assurances) ce qui contrevient à l’objectif de la régulation, à savoir la protection des consommateurs.

6. Incentives

– La FSMA rappelle que ces incentives ont pour objectif d’améliorer la qualité de services fournis aux clients, et rappelle le risque de conflits d’intérêts notamment dans le cadre d’une politique de seuils minimum à atteindre pour percevoir des commissions.

– Par ailleurs, le Client doit être informé au préalable sur toutes les rémunérations et les incentives existants.

7. Formation des conseillers

– Manque de connaissance professionnelle, notamment de la part des RD et PCP en matière de Lutte Anti-Blanchiment (LAB). Certains ne possèdent pas de procédures ou peinent à les appliquer concrètement, la FSMA a insisté sur la nécessité de se mettre en conformité sur ce point. 

– Manque de connaissance professionnelle, notamment de la part des RD et PCP en matière de Lutte Anti-Blanchiment (LAB). Certains ne possèdent pas de procédures ou peinent à les appliquer concrètement, la FSMA a insisté sur la nécessité de se mettre en conformité sur ce point. 

A cet effet, La FSMA a mis en place une communication sur le sujet qui comprend une synthèse et l’actualisation de la Circulaire portant sur les obligations Anti-Blanchiment. Elle a également publié avec la Cellule de Traitement des Informations Financières une édition spéciale (Newsletter) qui reprend les bonnes et mauvaises pratiques pour les intermédiaires.

– Un retard quant aux obligations de recyclage des connaissances.

 

Conclusions de la FSMA :Conclusions de la FSMA :

– « D’une manière générale, cette première vague d’inspections « AssurMifid » constitue une étape importante dans l’application sur le terrain des règles de conduite qui visent à renforcer la confiance des consommateurs financiers vis-à-vis des intermédiaires d’assurances. » 

– L’approche pédagogique qui a été suivie a déjà permis de faire des constatations dont la publication fournit des informations pratiques et utiles pour tous les intermédiaires sur les attentes de la FSMA en ce qui concerne l’application concrète sur le terrain des règles de conduite. »

 

 Pour en savoir plus, contactez Nora Belarbi

 

Pour connaître l’actualité et les dernières nouveautés de OneLife, vous pouvez consulter notre site : www.onelife.com et nous suivre sur LinkedIn et Twitter.

 

It’s Life, but not as you know it…

OneLife, spécialiste des solutions d’assurance-vie internationales et du digital, a tenu son tout premier séminaire sur l’assurance-vie en Finlande le 13 septembre 2017. Ce séminaire a réuni plus de 50 professionnels et décideurs issus de sociétés de gestion de patrimoine, de banques privées, de cabinets d’avocats de premier plan et de conseillers en gestion de patrimoine indépendants.

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Son objectif était de présenter et de faire découvrir OneLife, l’un des principaux assureurs du Luxembourg et de mettre en avant la valeur ajoutée que nous proposons à nos partenaires finlandais et à leurs clients.

Les prédécesseurs de OneLife ont proposé des solutions d’assurance de premier plan pendant plus de 25 ans depuis le Luxembourg mais ces solutions restent relativement peu connues en Finlande. Chez OneLife, nous pensons que nous avons notre place qu’en tant qu’assureur international qui fait les choses différemment. . En plus de proposer des solutions modernes et flexibles, il est essentiel de bien choisir son équipe pour répondre aux besoins de nos partenaires et de rendre les tâches administratives aussi simples que possible. Au Luxembourg, OneLife jouit d’une réputation de pionnier du digital et nous sommes déjà en mesure de proposer à nos partenaires des outils qui offrent une réelle valeur ajoutée, pour eux et pour leurs clients. Consultez notre site internet dans les mois à venir pour connaître les évolutions technologiques dans le domaine digital !

Des intervenants internes et externes se sont exprimés lors de ce séminaire. Wim Dieryck, Chief Commercial Officer de OneLife, a présenté la société en quelques mots et a fait une démonstration de OneApp, l’application de OneLife. Tarja Valkeinen, Regional Sales Director pour la Finlande, a présenté la formidable équipe finlandaise ainsi que nos produits et services. Toni Kemi, Partnerau sein de Premium Group, a présenté les avantages offerts par le recours à un agent d’assurances et la gamme de services de son groupe, que ce soit à destination des particuliers ou de leurs conseillers.

 

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Toutefois, le thème principal de ce séminaire était les principales évolutions et tendances des marchés financiers en Finlande. Les participants à ce séminaire ont particulièrement apprécié les précieuses analyses des intervenants de l’Aalto University School of Business. Tomi Viitala, professeur adjoint et membre du groupe de travail sur la fiscalité du ministère des Finances, a évoqué les possibles évolutions en matière d’imposition des investissements, notamment l’assurance-vie et les fonds de placement. Le professeur Vesa Puttonen a, d’un autre côté, insisté sur les futurs besoins et le rôle des conseillers financiers avant d’arriver à la conclusion que si le marché devient de plus en plus complexe, la valeur ajoutée apportée par des conseils financiers judicieux ne diminue pas mais, au contraire, augmente. Selon lui, le recours à des conseillers financiers ne va cesser de croître.

 

Du fait du succès rencontré par ce séminaire, attendez-vous à entendre parler de OneLife en Finlande !

Pour en savoir plus sur nos solutions dédiées aux clients finlandais, contactez sur LinkedIn:   Tarja Valkeinen.

 

Pour connaître l’actualité et les dernières nouveautés de OneLife, vous pouvez consulter notre site : www.onelife.com et nous suivre sur LinkedIn et Twitter.

 

OneLife, partenaire de la 20ème édition du Colloque Fidroit à Paris

OneLife a parrainé le Colloque Fidroit à Paris le 27 juin.

 

Avec plus de 700 participants cette année, le programme, marqué par la diversité des thématiques abordées, a examiné de plus près la mutation du secteur de la gestion patrimoniale et du conseil. Analyses, tendances, éclairages et solutions des principaux experts du secteur… OneLife a eu le plaisir d’être associée à cet événement, consacré au futur du patrimoine et de l’épargne, et aux stratégies conçues pour leur gestion, leur protection et leur transmission entre générations.

 

Spécialiste de l’assurance-vie, OneLife développe des solutions de planification et de transmission de patrimoine pour le compte de ses partenaires et de leurs clients. Les collaborateurs de OneLife présents sur le stand ont reçu la visite de nombreux partenaires et prospects, et ont pu échanger avec eux sur des sujets liés à la gestion et à la préservation du patrimoine ainsi que sur les avantages que peuvent apporter les contrats d’assurance-vie et de capitalisation luxembourgeois.

 

Bastien Perrine, Regional Sales Director interviewé par BFM, a insisté sur la nécessité de fournir des solutions, et pas seulement un produit :

« Aujourd’hui, nous nous apercevons que nos clients nous sollicitent pour des problématiques transfrontalières, dans la mesure où eux-mêmes et leurs familles deviennent de plus en plus mobiles. L’assurance-vie offre des solutions robustes pour aider à gérer ces situations complexes, de manière à protéger et à transmettre le patrimoine de manière efficace. »

Voir l’interview complète ici.

 

Rendez-vous à la 21ème édition du Colloque Fidroit en 2018 !

 

Pitch Time !

OneLife-Digital-Days-pitch

 

Le département RH, sous la houle de Nicolas Palau, a également mis ses collaborateurs à l’épreuve : en équipe, ils ont dû représenter les différentes expériences de la journée dans un schéma, avant de présenter non seulement leurs expériences favorites, mais surtout les impacts de la transformation digitale sur les activités d’une compagnie d’assurance-vie. Et enfin, Dix équipes se sont alors succédées pour définir les prochains challenges de OneLife, devant un jury composé des membres du Comité Exécutif (Marc Stevens, Laurence Parison, Wim Dieryck, Eric Lippert, Cédric Lootvoet, Antonio Corpas), avec des pitchs de 2 minutes. Si certains ont souligné l’importance de la communication et de l’information, l’arrivée de la signature électronique ou encore la valeur ajoutée des applications et de la réalité virtuelle, c’est bien l’aspect humain et l’orientation client présentés par l’équipe de Nathalie Calabrese qui a convaincu les membres du jury.

 

OneLife-Digital-Days-pitch

 

Le digital pour améliorer l’expérience et le service aux clients, partenaires et collaborateurs

Le lendemain de leur victoire, les membres de l’équipe désignée vainqueur de la session de pitch sur l’impact du digital sur les activités de OneLife, ainsi que sur les futurs challenges, ont livré leur témoignage. L’équipe était composée de Nathalie Calabrese, Anna Bertini, Liana Aghabekyan, Steven Cooney, Judith Hooker, Valérie Harm, Pierre Derupty, Melissa Fety, Philippe Polydore et de Michael Hodges.

 

OneLife-Digital-Days-winner

 

« Dans le cas de OneLife, le digital va principalement nous permettre de répondre aux requêtes des clients, de manière plus rapide – voire quasi-instantanée – et efficace. Notre compagnie d’assurance-vie est clairement orientée client » débute Nathalie Calabrese. Car si ces Digital Days avaient pour but d’initier la totalité des collaborateurs de OneLife aux nouvelles tendances et pratiques digitales, un long chemin a déjà été parcouru. En effet, comme le rappelle Liana Aghabekyan, la compagnie est d’ores-et-déjà en train d’intégrer la signature digitale, et collabore avec la RegTech Luxembourgeoise KYCTech, main dans la main avec le département Compliance & Risk, pour faciliter le processus d’enregistrement des souscripteurs. « L’année dernière, nous avons également lancé une application mobile. Et depuis 25 ans, nous utilisons Yoya » précise-t-elle, montrant alors cette volonté de longue date de OneLife de figurer parmi les pionniers de l’innovation au Grand-Duché de Luxembourg.

 

OneLife-Digital-Days-winner  

 

Nathalie Calabrese souligne également l’importance de l’aspect humain, qui avait par ailleurs séduit les membres du jury : « Ces technologies permettent encore plus d’interactions et de communications avec nos partenaires, clients, mais également en interne, avec nos collègues. Elles ont une véritable plus-value et facilitent la vie des collaborateurs. Cependant, une vision humaine est nécessaire pour leur intégration et une utilisation optimale ». Humains et technologies se complètent, comme le précise Liana Aghabekyan. « Ces outils nous donnent de nouvelles options en termes d’interaction et d’échanges » surenchérit d’ailleurs Steven Cooney. Philippe Polydore insiste quant à lui sur le fait que ces technologies en cours d’intégration vont augmenter la fiabilité des processus de OneLife, soulignant également l’aspect « sans papier » de la signature électronique.

 

Tous les membres de l’équipe composée à l’occasion de ces Digital Days s’accordent le fait que la transformation des entreprises est rapide et qu’il est dès lors nécessaire de prendre le train de la digitalisation. « Ces deux journées ont donné une belle impulsion et nous ont permis de voir concrètement comment il est possible de lier ces technologies au business de OneLife » soulignent-ils de concert.

 

 

Le Royaume-Uni suspend la réforme du statut de résident non-domicilié jusqu’après les élections

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Le chancelier de l’Échiquier (ministre des Finances) a annoncé le 25 avril que plusieurs « mesures de premier plan » de la loi de finances étaient suspendues.

 

À la veille de l’élection qui se tiendra le 8 juin prochain, le ministre des Finances a annoncé la suspension des réformes attendues dans le cadre de la loi de finances (n° 2) de 2017. Cela inclut la mise en place d’une période maximale au cours de laquelle un particulier non-domicilié peut être un résident du Royaume-Uni avant d’être considéré comme domicilié au Royaume-Uni à toutes fins fiscales. Bien que ces réformes soient plus largement attendues dans une troisième loi de finances après l’élection générale, cette annonce accroît l’incertitude qui règne autour des résidents non-domiciliés qui devraient peut-être commencer à reconsidérer leur stratégie de planification patrimoniale.

 

>>> Relever les défis du Brexit, qu’il soit dur ou non.

 

Compliance & Risk, clé de la révolution digitale de l’assurance-vie

Dans un contexte de digitalisation croissante et de durcissement des règlementations dans le secteur financier, quelques sociétés pionnières surfent désormais sur la vague RegTech. Au même titre que les FinTech, InsurTech ou encore FundTech, ces technologies révolutionnent désormais les processus compliance & risk, avec pour but final d’apporter une nouvelle valeur ajoutée aux sociétés qui prennent en marche le train de la RegTech. C’est le cas de OneLife, compagnie d’assurance-vie luxembourgeoise, et de la startup luxembourgeoise KYCTech. Rencontre avec Marc Stevens, CEO de OneLife, Thierry André et Luc Maquil, cofondateurs de KYCTech, pour revenir sur une collaboration riche en innovation.

 

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« Cette intégration de la RegTech s’inscrit dans le processus de digitalisation que nous avons entamé il y a bientôt deux ans » débute Marc Stevens, avant de préciser : « Nous avons pour l’heure choisi de mettre l’accent sur deux axes bien précis concernant la RegTech : l’intégration de filtrage KYC/AML pour le new business, ainsi que le check KYC/AML pour les personnes morales ». Les dernières règlementations de la CSSF et du CAA imposent également de nouvelles vérifications obligatoires lors de l’acceptation de clients. La RegTech est devenue une quasi nécessité pour un pionnier du digital tel que l’assureur-vie luxembourgeois. Les équipes de OneLife et de KYCTech s’accordent à dire que ce partenariat était des plus naturels, la startup luxembourgeoise se positionnant comme facilitateur permettant de simplifier les régulations en y adoptant les technologies, pour mieux y répondre. « Le compliance & risk digitalisé contribue désormais clairement au business et sa valeur ajoutée est indéniable » souligne Thierry André.

 

« Le compliance & risk digitalisé contribue désormais clairement au business et sa valeur ajoutée est indéniable » 

 

Une collaboration unique

De nombreux échanges et réunions de travail entamés à la fin de l’année 2016 qui ont permis, dès le début du processus, d’intégrer les équipes Compliance & Risk, Commerciales, IT & Digital puis Customer Service. « Nous avons donc opté pour un véritable partenariat, en mode agile, en composant un groupe de travail avec des collaborateurs représentant chaque département et partie prenante, afin de garantir le succès du projet » précise Luc Maquil. Marc Stevens souligne quant à lui l’importance des workshops qui ont été animés par KYCTech, ayant notamment permis de donner une vision à moyen terme et surtout de challenger les pratiques en cours avec pour but une optimisation des processus, leur digitalisation mais également la création de la valeur ajoutée. « De telles solutions ont vocation à dégager un temps conséquent pour les équipes Compliance & Risk, mais aussi Customer Service, sans parler de la rapidité de la réaction et de service que cela engendre » souligne le CEO de OneLife.

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La RegTech, véritable facilitateur

« L’API analyse les données et donne un signal – vert, jaune ou orange – avant de rediriger si nécessaire au département compliance ou de demander un complément de détail » expliquent Thierry André et Luc Maquil. Ce processus permet alors de générer un rapport, avant de l’intégrer au dossier client, en 10 secondes. Un employé peut dépenser un temps conséquent à vérifier ces informations, cruciales pour établir de nouveaux contrats d’assurance-vie. Un travail manuel qui peut être automatisé et libérer du temps pour un focus plus détaillé sur les vraies problématiques AML/KYC. Outre le déroulement d’un Proof of Concept lors des mois d’avril et de mai 2017, c’est tout un programme d’intégration qui a été posé et approuvé pour une livraison, puis intégration à la mi-septembre. « Un timing parfait, en adéquation avec la finalisation de plusieurs autres projets autour de la phase terminale de notre processus de digitalisation » ajoute Marc Stevens. Chez OneLife, l’arrivée de ces nombreux projets et nouveaux outils digitaux visent bien à faire monter ses collaborateurs en compétences pour améliorer la valeur-ajoutée et ainsi mieux répondre aux besoins de ses partenaires et clients.

 

Avec de telles solutions, OneLife est équipée pour pallier l’augmentation du niveau de régulation et renforce le côté tailor made de ses activités, se démarquant ainsi de ses concurrents. De plus, avec ce rapprochement, les deux acteurs luxembourgeois prouvent que la dynamique RegTech est bien en marche au Grand-Duché et que le pays est une nouvelle fois à la pointe du digital, comme souhaité par le gouvernement et son initiative Digital Lëtzebuerg.

OneLife et KYCTech présenteront notamment les avancements de ce projet lors d’ICT Spring, qui se déroulera les 9 et 10 mai prochains, avant d’annoncer lors du RegTech Summit d’octobre prochain, de nouvelles innovations dans un secteur de l’assurance désormais bien loin de l’étiquette traditionnelle dont on l’affuble encore bien trop souvent.

 

En savoir plus les étapes de transformation digitale de OneLife :

 

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Article d’Alexandre Kielmann initialement paru le 21/04 /2017 dans Beast Magazine