Plus qu’un jeu, une expérience culturelle

De tous les sports, le football est celui qui est le plus célèbre en Europe. Ce jeu est profondément enraciné dans la vie quotidienne et les habitudes culturelles de nombreux pays comme l’Angleterre, le Portugal, l’Espagne, la France, l’Allemagne, l’Italie… et la liste est encore longue. La légende voudrait même que la reine Élizabeth II, lorsqu’elle était adolescente, se serait déguisée pour pouvoir participer à des matchs de football disputés près du palais de Buckingham.

Les colons comme les expatriés européens ont contribué au rayonnement considérable du football, en faisant sans conteste le sport le plus populaire de la planète. De nos jours, dans le monde entier, des millions de fans suivent les championnats européens. Cela tient principalement au fait que l’Europe abrite les ligues professionnelles les plus prestigieuses et que les meilleurs joueurs du monde se battent pour obtenir une place dans leurs effectifs.

Ces deux dernières décennies, le football est devenu une industrie multimillionnaire. La mondialisation de ce sport a fait que les joueurs internationaux sont de plus en plus prisés par les clubs du monde entier. Dans l’espoir de dénicher les futures stars, les équipes européennes envoient des recruteurs à l’étranger pour trouver des talents expatriables alors que ceux-ci ne sont encore que des adolescents. De même, les équipes locales font signer des enfants et sont prêtes à les garder jusqu’à ce que leur talent soit suffisant pour les « revendre » à des clubs européens. L’Europe est donc une terre d’accueil privilégiée pour de nombreux joueurs de football internationaux, dont la rémunération peut être très élevée et qui peuvent avoir besoin de conseils pertinents pour structurer et gérer leur patrimoine.

 

La gestion de patrimoine et les spécificités liées au statut de joueur de football professionnel

La situation spécifique qui est celle d’un joueur de football professionnel nécessite une approche différenciée. La combinaison d’un salaire élevé, de la jeunesse et, généralement, d’un manque d’éducation financière entraîne un faux sentiment de sécurité financière ainsi que des dépenses élevées. Tous ces facteurs peuvent s’avérer encore plus dangereux si l’on tient compte du fait que rares sont les joueurs professionnels à avoir des revenus mensuels à six chiffres. En raison d’une retraite précoce dans ce secteur, les sportifs doivent planifier et épargner pour leur avenir afin d’éviter les problèmes financiers une fois les crampons raccrochés.

En outre, la mobilité internationale est aujourd’hui la règle dans un monde de plus en plus connecté ; ces sportifs vivront en général dans plusieurs pays avant de prendre leur retraite et de retourner dans leur pays d’origine. Ainsi, ceux qui les conseillent doivent déterminer le meilleur instrument pour consolider, protéger et investir leur patrimoine international, ainsi que les contraintes fiscales et juridiques auxquelles ils pourraient être confrontés dans les différentes juridictions où ils résident tout au long de leur carrière.

 

Une solution polyvalente de structuration patrimoniale

S’ils s’occupent de l’avenir de joueurs de football internationaux, les acteurs du secteur de la gestion de patrimoine doivent être conscients qu’il leur faut alors adopter une approche globale. Cela est d’autant plus vrai depuis que ce type bien spécifique de client a été accusé de fraude fiscale et de divers délits financiers en Europe ces dernières années. Il convient donc de choisir un instrument fiable et respectueux des obligations de conformité, de même qu’une solution portable est nécessaire du fait des déménagements réguliers de cette clientèle. Pour toutes ces raisons, l’assurance-vie a connu une demande croissante de la part de cette catégorie de clients, à mesure que les conseillers découvrent peu à peu ce produit et ses avantages en matière de gestion patrimoniale et de protection des actifs.

L’assurance-vie est une structure totalement reconnue et respectueuse des obligations de conformité en Europe, qui bénéficie généralement d’un traitement fiscal favorable puisqu’elle contraint les particuliers à adopter un régime d’épargne. C’est également un instrument efficace pour consolider et pour transférer son patrimoine. Ce produit dynamique peut offrir une flexibilité internationale et la sécurité unique d’un contrat émis dans une juridiction de premier ordre telle que le Luxembourg, qui jouit de la protection d’un régime particulièrement strict connu sous le nom de « Triangle de la sécurité ». De plus, le Luxembourg jouit d’une neutralité fiscale, la fiscalité dépendant du pays de résidence du preneur d’assurance.

En termes de fiscalité, ce produit offre généralement un report d’impôt complet jusqu’à son rachat et des prestations décès défiscalisées en fonction du pays de résidence. En matière de succession, un contrat d’assurance-vie peut protéger les deux conjoints si l’un décède avant l’autre et simplifier une éventuelle procédure d’héritage transfrontalier. De plus, la clause bénéficiaire fonctionne comme un testament et l’assuré peut, à tout moment, changer le bénéficiaire qu’il a choisi. Enfin, les prestations décès découlant d’un contrat d’assurance-vie ne sont généralement pas considérées comme la succession du défunt dans la plupart des pays. Cela facilite le transfert du patrimoine aux bénéficiaires en cas de décès, car le délai de règlement ne doit pas dépasser 30 jours à compter de la date à laquelle la compagnie d’assurances a reçu l’intégralité des documents nécessaires au versement.

En outre, les contrats peuvent être conçus sur-mesure afin d’offrir la portabilité nécessaire chaque fois que des joueurs de football internationaux s’installent dans un nouveau pays au cours de leur carrière. En cas de déménagement, une analyse approfondie doit avoir lieu avant de procéder à toute modification du contrat nécessaire pour obtenir la reconnaissance juridique et fiscale du contrat dans le pays de destination. Et, en parallèle, ces modifications doivent bien entendu respecter les objectifs initiaux de l’assuré afin que la solution qui lui est proposée reste pertinente et efficace.

Cet instrument offre également un éventail à la fois flexible et vaste d’actifs sous-jacents, tels que des fonds collectifs internes et externes, ainsi que des fonds dédiés permettant une gestion discrétionnaire conforme aux objectifs personnels du preneur. Une autre caractéristique intéressante est que cette solution permet aux clients de retirer une partie de leur investissement initial si nécessaire. Elle offre également la possibilité de conserver le même gestionnaire d’investissement et la même banque dépositaire pour les actifs sous-jacents pendant toute la durée du contrat.

En résumé, l’assurance-vie pourrait bien être la meilleure option pour les joueurs de football internationaux vivant en Europe qui souhaitent structurer et gérer leur patrimoine. Chez OneLife, nous encourageons l’étude approfondie des défis à relever en matière de gestion des actifs des joueurs de football professionnels. En soutenant cette initiative, nous souhaitons sensibiliser les acteurs de notre secteur à l’importance d’adopter une approche élaborée lorsque l’on s’occupe de leur avenir. Nous attendons de vos nouvelles avec impatience !

 

Auteur: Taïza Ferreira 

 

Sécurisée. Flexible. Portable.

L’Amérique latine – une région promise à un bel avenir

L’Amérique latine abrite certaines des croissances économiques les plus rapides au monde. Les entrepreneurs prospèrent dans cette partie du globe riche en ressources naturelles, avec un secteur touristique florissant, une Histoire et une culture qui n’ont rien à envier aux autres, un esprit d’ouverture et une approche dynamique envers le commerce international. Il n’est dès lors pas surprenant que ce genre de création de fortune engendre une certaine complexité : afin de s’assurer que la fortune soit gérée de manière propice, une planification patrimoniale solide est mise en place, qui fait travailler cette richesse d’une manière sécurisée et flexible aussi bien pour les particuliers fortunés que pour leurs familles pour les aider à maintenir leur train de vie et à faire de futurs investissements.

OneLife RoadShows Latam and Iberia Lisbon

Avec l’Amérique latine, OneLife s’engage. En 2017, nous avons ajouté l’Amérique latine à notre liste bien établie de marchés européens, en tant qu’une région à haut potentiel en termes de développement commercial. Peu d’assureurs-vie luxembourgeois l’ont fait. Nous avons identifié la valeur ajoutée pour les particuliers latino-américains et leurs familles d’avoir des solutions d’assurance-vie pour protéger, gérer et transférer leur richesse de manière sécurisée et flexible.

L’Espagne et le Portugal, regroupés sous l’appellation de péninsule ibérique, sont des marchés stratégiques pour OneLife, qui forts de leurs liens avec l’Amérique latine et la mobilité croissante des particuliers entre le nouveau continent et le vieux continent, sont des juridictions importantes lorsqu’il s’agit des besoins des clients latino-américains.  Ces besoins peuvent être couverts grâce aux solutions fournies par la gamme “Wealth” de OneLife. En effet, les produits “Wealth Portugal” et “Wealth Spain” sont des produits qui peuvent être “sur mesure” pour répondre aux besoins spécifiques des clients, grâce à une approche entièrement personnalisée des investissements, des actifs non traditionnels et de l’opportunité transfrontalière.

OneLife RoadShows Crowd

Sur la route, à la rencontre de nos (futurs) partenaires

En mars et avril, l’équipe de OneLife composée d’experts des marchés ibériques et d’Amérique latine, en étroite collaboration avec des cabinets d’avocats de renommée internationale, a organisé plusieurs roadshows ayant pour objectif d’expliquer les avantages de l’assurance-vie luxembourgeoise pour des clients qui résident dans ces régions et de montrer l’expertise de OneLife quant à offrir des solutions solides à cette clientèle.   

Les roadshows ont démarré en Suisse et au Luxembourg, centres bancaires internationaux, et se sont clôturés au Portugal et en Espagne, pays dans lesquels OneLife et ses partenaires juridiques ont pu démontrer l’intérêt de l’assurance-vie en tant qu’outil de planification patrimoniale efficace pour des clients fortunés mobiles ainsi que leurs familles.

Wim Dieryck, Chief Commercial Officer chez OneLife:

“L’Espagne, le Portugal et l’Amérique latine sont des marchés importants pour OneLife. La mobilité croissante des familles, les situations complexes qui peuvent survenir lorsque des membres d’une même famille ou d’une famille recomposée résident dans des juridictions différentes, la grande diversité des avoirs détenus par la personne fortunée, tout cela signifie que la gestion des avoirs doit évoluer et qu’il faut adopter une approche globale. L’assurance-vie est une solution idéale pour répondre à cette complexité, pour aider des familles internationales à gérer, protéger et transférer leur fortune d’une manière efficace et flexible. »

 

 

Plus proche de chez vous – les bénéfices de l’assurance-vie pour les résidents français et leurs familles

Outre le fait d’être leader sur le marché belge, OneLife s’engage résolument à servir ses clients fortunés et leurs familles en France, leur offrant les bénéfices d’un contrat d’assurance-vie luxembourgeois comme outil solide et flexible de gestion de fortune. Nous avons récemment annoncé le lancement du contrat d’assurance-vie luxembourgeois 100% digital sur le marché français, grâce à une collaboration avec un des acteurs FinTech français principaux: Advize. Les conseillers financiers indépendants en France pourront bientôt souscrire un contrat d’assurance-vie luxembourgeois de OneLife pour leurs clients via un processus entièrement digital d’on-boarding.

OneLife RoadShows France Table des intervenants

Première “Matinée d’Affaires” à Paris

Un premier évènement a eu lieu le 12 avril à Paris, rassemblant un panel d’orateurs de renommée pour une matinée d’échange de connaissances et un débat :

  • Benoist Lombard, Président, Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine (CNCGP) et Président de Witam Multi Family Office
  • Philippe Parguey, Directeur Général du développement, Nortia, et,
  • Marc Stevens, CEO, OneLife

 

La discussion a démarré sur un aperçu du régime luxembourgeois de protection de l’investisseur, un des plus robustes dans l’UE. De par le « Triangle de Sécurité » et la notion de “Super privilège”, les investisseurs sont entièrement protégés au Luxembourg lorsqu’ils détiennent un contrat d’assurance-vie, en cas de faillite ou d’autre manquement de la part de la compagnie d’assurance.

Marc Stevens:

« Les familles fortunées et très internationalisées ont un réflexe immédiat de risk management et de ce que cela signifie pour leur richesse. Cela implique qu’elles vont regarder la solvabilité d’un assureur, mais aussi les liquidités disponibles dans la compagnie d’assurance. Le secret professionnel et la protection des données sont aussi des atouts auxquels les familles sont très sensibles. »

 

Et Benoist Lombard d’ajouter:

« En cas de défaillance de la compagnie d’assurance, faillite ou autre, l’autorité de contrôle luxembourgeoise est là pour s’assurer que ses titres seront restitués à l’épargnant. Mais cette sécurité est l’ultime garantie : le client – et son courtier – doit aussi regarder d’autres éléments dont les ratios de solvabilité de la compagnie d’assurance. »

 

OneLife matinée d'affaires Paris

« La portabilité, simplifiée » était le second sujet de la matinée, expliquant la mobilité croissante des avoirs financiers dans un environnement réglementaire et digital constamment en évolution.

Dixit Marc Stevens:

«La portabilité s’articule autour de la législation locale en vigueur dans le pays de résidence du client. Un déménagement d’une juridiction vers une autre, peut dès lors avoir un impact considérable sur le traitement du contrat d’assurance-vie, notamment fiscal et successoral. Mais les intermédiaires ont-ils la capacité de suivre leurs clients dans le monde entier ? Ils doivent, pour cela, avoir les agréments et le savoir-faire nécessaires. »

A propos de la DDA (Directive sur la Distribution d’Assurance), Philippe Parguey fait le commentaire suivant:

«En Europe, la DDA va permettre à un contrat d’être plus facilement transféré entre deux intermédiaires. Ce qui sera également intéressant pour transférer l’épargne acquise d’une compagnie d’assurance à une autre. » Il ajoute : « Et, toujours concernant le transfert de contrat : dans l’hypothèse où nous recevrons des transferts de clients à des compagnies intermédiaires avec lesquelles nous n’aurons encore jamais travaillé, il faudra alors mettre en place un accord de distribution. »

 

Le dernier thème de la matinée, était le transfert de richesse dans un contexte transfrontalier. De plus en plus de particuliers et de familles s’expatrient, comment dès lors leur fortune peut-elle être transférée sans souci et ce en prenant en considération les situations souvent complexes et l’approche multi-juridictionnelle ?

Marc Stevens continue:

“La digitalisation permet une interaction optimisée entre le partenaire, son client et l’assureur. Ce triangle de communication peut être optimisé de façon spectaculaire, de même que nos process en interne. Les outils digitaux nous permettent d’être plus efficaces et de faire moins d’erreurs tout en assurant au client une plus grande transparence. »

 

 

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Un franc succès pour la 1ière édition des roadshows OneLife!

L’équipe d’experts de OneLife s’est associée avec 17 orateurs de renommée internationale pour présenter devant plus de 150 participants (banquiers, asset managers, conseillers en gestion de fortune …) les solutions qu’offrent l’assurance-vie pour les clients ibériques et d’Amérique latine.

 

Le 1er roadshow s’est tenu à Zurich le 13 mars 2018 et le 2ième à Genève le 14 mars 2018. Après l’introduction par Wim Dieryck, Chief Commercial Officer de OneLife, la journée s’est divisée en panels par marché.

  • La matinée fut principalement consacrée à l’Amérique latine : Abril Rodriguez d’EY, Eduardo Valenzuela de Chevez et Abel Francisco Mejía de Sanchez Devanny ont présenté les particularités du Mexique.
  • Ensuite Camilo Cortes de Dentons, Juan David Velasco de Posse Herrera & Ruis et Lucas Morena de Brigard & Urrutia ont enchaîné avec la Colombie.
  • Robert Jarvis de Charles Monat Associates, Fernando Núñez de Hernandez & Cía et Roberto Cores d’EY, ont quant à eux parlé des solutions pour le Pérou.

Après une pause bien méritée, ce fut au tour de l’Espagne et du Portugal, avec des spécialistes en la matière : Javier Seijo (EY), Enrique López de Ceballos (Eversheds Sutherland Nicea), Carlos Ferrer (Cuatrecasas), Fabricio González (Anaford), Filipe Romão (Uría Menendez), Joao Espanha (Espanha Associados), Sara Zad (Carnegie) et Marta Duarte (Cuatrecasas).

Enfin, un panel consacré au Brésil et mené de main de maître par Priscila Stela Mariano da Silva (Pinheiro Neto) et Filipe Romão (Uría Menendez) qui ont donné des cas concrets tels que celui d’une famille déménageant du Brésil au Portugal et qui retourne ensuite vivre au Brésil, a clôturé cette journée riche en informations.

Le programme du 3ième roadshow qui s’est tenu à Luxembourg le 15 mars 2018 tournait également autour de l’Espagne et du Portugal. Carlos Ferrer de Cuatrecasas et Joao Espanha de Espanha Associados étaient à nouveau au rendez-vous. Ils ont expliqué avec des exemples concrets quelle était la situation dans ces deux pays au niveau de la gestion de patrimoine ainsi que les avantages d’un contrat d’assurance-vie luxembourgeois pour les clients résidant en Espagne et au Portugal.

 

Pour Marc Stevens, Chief Executive Officer de OneLife, lui aussi présent : “Les familles actuelles et la composition de celles-ci, les différents endroits géographiques où vivent les membres de ces familles et la nature du patrimoine familial ont changé au fil des ans. Ces changements perdurent. Ce qui signifie que pour gérer et protéger les fortunes de ces familles, une nouvelle approche et d’autres techniques ainsi que la flexibilité et l’internationalisation sont nécessaires et deviennent de plus en plus importantes. Pour maîtriser cette complexité, il faut désormais avoir une approche multi-disciplinaire entre banquiers, avocats, fiscalistes, family offices, gestionnaires, assureurs et autres. L’assurance-vie apporte une solution pour gérer les fortunes familiales tout en les protégeant efficacement. »

 

Vous voulez vous aussi en savoir plus ?

L’équipe d’experts de OneLife et ses orateurs vous convient d’ores et déjà aux 4ièmeet 5ième (derniers) roadshows: le 10 avril 2018 à Lisbonne pour tout savoir sur les solutions d’assurance-vie pour les clients portugais et le 11 avril 2018 à Madrid pour les clients espagnols!

 

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Les fonds immobiliers : un atout dans la gestion de patrimoine

OneLife participe cette semaine au MIPIM (“Marché International des Professionnels de l’IMmobilier”) à Cannes. Le plus grand salon immobilier du monde rassemble les acteurs les plus influents du marché immobilier international pour 4 jours d’échanges et de networking.

 

En terme d’investissements, l’immobilier est devenu un secteur très attrayant de l’économie actuelle. Faisant partie des actifs dits « non traditionnels », il se révèle être un élément stratégique dans un environnement caractérisé par la faiblesse des taux d’intérêt.

 

Depuis le début des années 90, le Luxembourg est devenu un centre névralgique des investissements immobiliers internationaux. Après la réforme de la loi relative aux fonds d’investissement spécialisés (FIS) en 2007, qui a donné à cette croissance une nouvelle dimension, la structure des fonds d’investissement alternatifs réservés (« FIAR »), lancée en 2016, permet aux initiateurs de fonds immobiliers de créer des fonds domiciliés au Luxembourg et non soumis à l’approbation réglementaire de l’autorité de surveillance luxembourgeoise (CSSF). Cette option accélère significativement le délai de commercialisation de ces nouveaux fonds.

 

Conscient de ce potentiel et de la demande croissante des investisseurs « avertis » dans leurs stratégies de gestion de patrimoine, OneLife a développé ses capacités afin d’intégrer et de valoriser les actifs non traditionnels dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie ; une compétence qui englobe les fonds immobiliers, de private equity, de titrisation et les fonds alternatifs. Les actifs non traditionnels exigent des procédures spécifiques aussi bien en termes d’acceptation que de valorisation afin d’offrir un cadre sécurisé. À ce titre, l’expertise est d’une importance fondamentale. Nos équipes dédiées sont là pour conseiller et accompagner nos clients dans la définition d’une solution patrimoniale globale, quelle que soit la diversité de leur portefeuille, en offrant une vue d’ensemble claire recouvrant à la fois les classes d’actifs traditionnels et non traditionnels.

 

Si vous souhaitez en savoir plus , n’hésitez pas à prendre contact avec :

LinkedIn_logo_Small  Anthony Lorrain, Unquoted & Traditional Assets Director, chez OneLife

 

Les vacanciers : une opportunité en or

Les services de gestion de patrimoine sont essentiels pour les personnes fortunées (high-net-worth, HNW) tout au long des étapes de leur vie. Dans notre récente étude menée auprès de 770 investisseurs fortunés, nous avons discerné un segment de ces HNW : les Vacanciers.

Généralement retraités ou désireux de s’établir en Espagne ou au Portugal, ils sont prêts à lever le pied pour se consacrer à leurs passe-temps et à leurs passions.

 

 

À ce stade de leur vie, ils ont accumulé un patrimoine et ont besoin de l’accompagnement de leur gestionnaire pour assurer une expatriation sans tracas. C’est une opportunité en or qui se présente, dans la mesure où seuls 13 % des Vacanciers pensent que les conseils dont ils bénéficient concernant leurs actifs internationaux sont de haute qualité, et leurs sources de conseil concernant l’expatriation sont principalement leurs amis, leur famille et leur avocat plutôt que des gestionnaires de patrimoine.

 

Cliquez sur l’image ci-dessous, pour en savoir plus sur le parcours de l’expatriation:

 

 

 

Gérer la fortune des Jet-setters

À mesure que l’expatriation devient un mode de vie pour les personnes fortunées, les gestionnaires de patrimoine doivent s’adapter aux besoins de ces jet-setters internationaux. Notre dernière étude, qui porte sur 770 personnes fortunées, a conclu que seuls 8 % des expatriés estiment que leur gestionnaire de patrimoine leur a été utile au cours du processus.

Il n’est donc pas étonnant de constater que 41 % des Millennials  n’auraient aucune hésitation à choisir une nouvelle société de gestion de patrimoine à la suite d’une expatriation. Pour motiver ce choix, ils soutiennent que leur gestionnaire de patrimoine actuel ne comprendrait pas leurs besoins financiers internationaux et que l’offre de services numériques ne leur permettrait pas de gérer leur patrimoine à distance.

 

 

En comprenant les besoins des clients en fonction de leurs groupes d’âge (Vacanciers, Entrepreneurs et Voyageurs), il est possible d’élargir l’offre de produits et services, afin de répondre à leurs exigences internationales essentielles. .

 

Pour plus d’informations, cliquez sur le logo Slide Share :

 

 

 

Que retenir de 2017 et qu’attendre/espérer/craindre pour 2018 ?

Janvier étant le mois du dieu romain à deux visages Janus, c’est toujours un bon moment pour regarder des deux côtés : que retenir de 2017 et que peut-on attendre/espérer/craindre pour 2018 ?

 

2017 fut indéniablement un grand millésime pour l’investissement en actions. A quelques exceptions près, tous les marchés actions ont délivré des performances positives à 2 chiffres. En devises locales bien entendu puisque mesuré en EUR ce fut moins évident pour d’autres devises. En effet, la stabilité politique évita des pressions négatives sur la monnaie unique, qui a donc su progresser en comparaison avec les autres devises majeures.

Les craintes de victoires populistes dans des états-membres tels que les Pays-Bas se sont avérées injustifiées et dans les pays où le progrès des populistes a eu une certaine influence sur la formation de nouveaux gouvernements (Allemagne, Autriche), les marchés ne semblent pas trop s’en faire.
Le vrai facteur de changement sur le plan européen fut un nouveau venu : Emmanuel Macron n’a pas seulement réussi son pari de bouleverser le paysage politique français mais semble aussi prêt à assumer un rôle de tout premier plan au niveau européen. Et il risque même de mener à bien de vraies réformes économiques dans son pays qui en a tellement besoin depuis si longtemps.

Un pays qui continue à se battre avec ses démons du passé, aussi bien politiques qu’en matière de (manque de) réforme économique, c’est l’Italie. Rien de catastrophique en 2017, mais la plupart des observateurs semblent s’inquiéter des difficultés que nous pourrions rencontrer à moyen terme. Ce n’est pas tellement une avancée du mouvement Cinque Stelle ni un potentiel retour de l’éternel phénix Silvio Berlusconi lors des prochaines élections qui cause des soucis. C’est beaucoup plus la perte de compétitivité comparée à des pays tels que la France, l’Espagne ou l’Allemagne : en une décennie l’Italie a réussi à creuser un retard de quelques 30%. Intenable à long terme, surtout combiné avec la plus grosse dette l’Union à 130% du PIB (bien évidemment encore devancée par la Grèce, mais que nous considérons hors catégorie ici…).

 

Ce qui nous amène à un domaine où il fut moins facile d’être performant 2017 : les obligations. Même si l’adage “plus bas pour plus longtemps” semble bien adopté, personne ne peut nier que les risques sur les taux sont à la hausse. Un changement de présidence de la BCE en 2019, une inflation qui grimpe tout doucement, des chiffres de chômage en baisse et des taux de croissance économique se rapprochant du potentiel : voici tous des facteurs qui mèneront tôt ou tard vers un changement de la politique de la banque centrale.

Si cela se manifeste par une nouvelle baisse du montant d’achats mensuels de dettes ou s’il s’agira d’une vraie première hausse timide des taux courts, cela reste une question ouverte. Dans tous les cas il s’agira de la fin du QE (« quantitative easing ») tel que nous le connaissons et cela pourrait temporairement déranger les marchés, comme ce fut le cas aux USA il y a quelques années lors des premières annonces de « tapering ». Mais jusqu’ici pas de raison de paniquer : malgré la tendance à la hausse sur les taux longs, même les marchés de la dette gouvernementale en euros ont affiché un modeste rendement positif pour l’année 2017. Sans garantie que cela puisse se répéter en 2018…

Aux Etats-Unis, il semble y avoir unanimité pour croire dans une hausse graduelle des taux courts (en 2, 3 ou 4 mouvements pour 2018 ?), mais sans trop de visibilité sur les effets que cela engendre sur les taux longs. Les effets n’étaient pas d’une telle ampleur que cela énerva vraiment les marchés ou causa des rendements négatifs pour 2017. C’est seulement tout récemment que la nervosité monta soudainement aux alentours des 2.60% sur le taux US 10 ans. Etonnant, puisqu’un scénario de 3 ou 4 hausses des taux courts devrait inévitablement mener à des taux longs bien au-delà des 2.50%.

Sauf si le marché anticipe une courbe des taux inversée ? Cela pourrait nous mettre devant de plus grand défis, puisque dans l’histoire économique cela fut trop souvent un signal annonçant la prochaine récession. Et franchement, après avoir assisté à un marché haussier qui entre bientôt sa dixième année (n’oublions pas que mars 2009 fut le point bas après la grande crise financière), nous ne devrions pas être trop surpris de voir apparaître des signaux de fatigue ou même d’angoisse.

 

 


Ce qui nous amène dans la partie prévisions pour 2018 à un regard bilatéral sur les marchés.
Les actions gardent clairement la faveur comme “place to be” pour réaliser de beaux rendements en cette nouvelle année. Les attentes sont particulièrement élevées pour les marchés européens, qui devraient rattraper les marchés US après avoir perdu plus ou moins 3 ans dans le rebond post-crise financière à cause de la crise de l’euro en 2011-2013.

Les marchés émergents sont eux aussi parmi les grands favoris. Même si le risque de taux US en hausse est bel et bien présent, ces pays semblent aujourd’hui nettement mieux armés pour résister à un choc, affichant dans la plupart des cas non plus de grosses dettes mais plutôt de belles réserves en USD.
Et même le Japon est sur les radars comme destination intéressante pour les investisseurs internationaux en actions. Non seulement le Yen semble vraiment bon marché aujourd’hui, mais les politiques économiques « Abenomics » se font accompagner de vrais changements d’attitude dans la gestion des sociétés, au bénéfice des actionnaires.

Les marchés US ont moins la cote aujourd’hui. Il est vrai qu’ils ont connu un parcours déjà très impressionnant marquant des nouveaux “all-time highs” à peu près chaque semaine, ce qui peut en effet donner le vertige. Et malgré la hausse attendue (et parfois crainte) des taux, tout le monde semble persuadé que le billet vert va s’affaiblir en 2018. Un facteur potentiellement dévastateur pour les rendements d’investisseurs non-US, qui se retrouvent en plus avec des frais de couverture de la devise en hausse permanente du fait que le différentiel de taux se creuse.

Trop de consensus sur un trop grand nombre d’actifs et de marchés serait-il le plus grand danger qui nous attend en 2018 ?  Qu’arrivera-t-il le jour où le sentiment du marché change soudainement? Si ce changement est dû à un facteur de nervosité comme les discussions sur le Brexit qui tournent mal ou à une agression de trop par la Corée du Nord ou à un autre facteur encore inconnu à l’heure actuelle ? Jusque-là, la phrase qui décrit le mieux l’attitude de la plupart des participants du marché est probablement « l’exubérance rationnelle ».

  Ruben De Roover  

 

La complémentaire combinaison de l’humain et du digital

Après une année 2017 synonyme de croissance et de développement de ses talents en interne, les équipes de OneLife entament 2018 de la meilleure des manières : nouvel élan, projets innovants et partenariats exclusifs. Wim Dieryck, Chief Commercial Officer, revient sur les ambitions digitales de l’assureur-vie luxembourgeois en annonçant notamment un partenariat avec une FinTech française 100% digitale, redéfinissant les standards de l’assurance-vie.

 

Après le lancement de l’application mobile OneLife à la fin de l’année 2016, une agrégation des flux de data, l’année 2017 s’est notamment déroulée sous le signe du « social selling ». « Avec un SSI – Social Selling Index – supérieur à 50%, nous progressons plus rapidement que l’industrie de l’assurance-vie au Grand-Duché. Puis, quand on voit que 30% de l’activité commerciale tire son origine des réseaux sociaux, on se doit d’investir dans ces nouvelles méthodes de commercialisation » explique le CCO qui précise que le social selling ne doit pas être opposé à autres façons de travailler. « Au contraire, tous doivent être imbriqués et sont intégrées pour aller dans une seule et même direction. Chez OneLife, le digital donne à chacun de nouvelles possibilités de démarcher et de prospecter ». Les traditionnels roadshows, visant à promouvoir les produits différenciant de OneLife sur les marché espagnols, portugais et en Amérique Latine, seront donc également à l’agenda des équipes de Wim Dieryck.

En combinant ces opérations, et l’arrivée de nouveaux outils digitaux, l’idée est de proposer aux clients finaux et aux partenaires cette opportunité de choisir leur canal de communication et d’interaction favori : l’interchangeabilité « humain-digital-humain » est dès lors rendue possible. Pour le Chief Commercial Officer, « il reste de nombreux sujets qui requièrent un contact humain, une rencontre, mais le digital apporte une véritable valeur ajoutée, et permet de répondre aux différents besoins du client/partenaire. »

 

 

De nouvelles annonces digitales

Dans les prochaines semaines, une phase test de souscription digitale, intégrant la signature électronique et donnant la possibilité d’effectuer des opérations sur ses contrats d’assurance-vie, sera lancée en Belgique. « Une forte demande sur le marché : tout le monde – clients finaux et partenaires – cherche à se faciliter la vie et à se servir des outils qui découlent de l’utilisation d’un smartphone » précise Wim Dieryck.

Dans le prolongement de cette initiative, l’assureur-vie annonce son partenariat avec Advize, une plateforme de gestion de l’épargne en ligne. « Ma Sentinelle Lux de OneLife sera donc le premier produit luxembourgeois distribué sur le marché français via un canal 100% digital. Advize propose une distribution à travers plusieurs partenaires en mettant à disposition un outil totalement intégré » explique le CCO. Dès le lancement prévu le premier semestre 2018, plusieurs configurations seront disponibles : la définition du profil du client avec un investissement dans une combinaison de fonds limités basés sur des ETF, ou, la définition du projet du client, en fonction du délai et montant. La sélection des fonds est quant à elle combinée avec un robo-advisor. « Nous répondons ainsi aux évolutions en termes d’ETF tracker avec une gestion bien plus innovante : une combinaison très attractive » souligne M. Dieryck.

 

 

OneLife prouve ainsi sa capacité à digitaliser l’entièreté de ses processus, possible grâce à l’engagement des collaborateurs et leur volonté de prendre une part active à la transformation (digitale) du secteur de l’assurance-vie.

« Nous investissons massivement dans la formation de nos gens. Et si aujourd’hui nous arrivons à délivrer sur ces sujets, c’est bien parce que nous avons embarqué toute l’organisation sur ce chemin de la digitalisation. L’e-learning, par exemple, contribue au succès de ces évolutions stratégiques et permet d’intégrer une nouvelle dynamique. J’en suis convaincu : #Digital, it’s ALL about people ! » ajoute le Chief Commercial Officer.

 

OneLife, l’expertise des actifs non-traditionnels au sein de l’assurance vie

A ce jour, la demande de nos partenaires vis-à-vis des investissements non-traditionnels leur permet de dynamiser leur portefeuille et connait un intérêt croissant au sein de fonds internes dédiés (FID) ou de Fonds d’Assurance Spécialisés (FAS).

Tout en assurant un cadre protecteur pour les preneurs d’assurance, le régulateur Luxembourgeois (Commissariat Aux Assurances) permet un champ des possibles très compétitif et flexible en terme de typologie d’investissements sous-jacents au sein d’un contrat.

La mise en perspective de l’évolution des marchés financiers ainsi que de la demande importante pour les investissements non traditionnels régulés ou non régulés nécessite de nouvelles compétences devenues clés pour OneLife qui a fait le choix de s’entourer d’experts de haut niveau.

 

Selon Wim Dieryck, Chief Commercial Officer chez OneLife :

« Ces experts sont très appréciés de la part de nos partenaires (asset managers, Family Offices, courtiers, banques privées internationales…) qui obtiennent des réponses précises et techniques à l’ensemble de leurs questions. L’objectif final est de pouvoir servir les besoins de leurs clients au mieux. »

Selon Anthony Lorrain, « Director Unquoted & Traditional Assets » responsable de l’activité des investissements non-traditionnels auprès de OneLife :

« Il est ainsi primordial de s’entourer de nouvelles compétences clés provenant de secteurs spécifiques que peuvent représenter les industries du Private Equity, de l’immobilier ou de la titrisation. Chaque client est différent, nous cherchons ainsi à répondre au mieux à ses besoins en constituant une équipe de techniciens spécialisés qui accompagnera nos commerciaux tout au long de la vie du contrat (ingénieurs patrimoniaux spécialistes de la fiscalité et du droit local du contrat, experts en investissements avertis …). » Il ajoute : « A titre d’exemple, OneLife est membre de l’association Luxembourgeoise LPEA (Luxembourg Private Equity Association) et souhaite ainsi marquer son attachement à d’autres secteurs d’activités considérés comme complémentaires au monde de l’assurance vie. »

OneLife est innovateur dans le métier de l’assurance-vie et propose des solutions sur mesure et attractives à destination de ses clients. Dans un contexte de taux bas, voire de taux négatifs, les actifs non traditionnels apparaissent comme un élément stratégique qu’un assureur doit aujourd’hui être en mesure d’offrir à ses clients au sein d’un cadre maîtrisé et sécurisant pour l’ensemble des parties impliquées.

Les actifs non traditionnels sont une vraie tendance du métier de Wealth Management. En tant que partenaire des wealth managers, nous avons décidé d’investir, de façon volontaire et stratégique, dans nos capacités à pouvoir les accompagner de façon qualitative sur ces sujets. Le monde du non-traditionnel est trop spécialisé pour ne pas s’adjoindre les services d’experts du domaine.

 

Ce qui vous attend en 2018 concernant la Flat Tax, l’IFI et la CSG!

Après un parcours législatif agité, la promesse de campagne présidentielle d’Emmanuel Macron voit le jour avec une série de réformes affectant la fiscalité mobilière et immobilière, tour d’horizon du nouveau paysage fiscal en France, notamment le régime applicable à l’assurance-vie:

  1. Objectifs et parcours législatif

Déposé le 27 septembre 2017 le projet de loi de Finance pour 2018 présente les profondes réformes voulues par le nouveau président Emmanuel Macron afin de :

  1. dynamiser l’économie Française,
  2. de diriger l’épargne vers le financement de l’économie réelle
  3. de simplifier et rendre la fiscalité mobilière plus lisible

En discussion à l’Assemblée nationale du 17 octobre 2017 au 21 novembre, puis finalement adopté en première lecture en date du 21 novembre 2017, le texte amendé est soumis au Sénat. Comme OneLife l’annoncait dans l’article sur le sujet en date du 15 novembre 2017 le texte a fait l’objet d’une ferme opposition du Sénat et a été largement amendé puis soumis à une commission mixte paritaire entre Assemblée Nationale et Sénat.

Face au désaccord flagrant au sein de la Commission mixte paritaire, le texte est soumis à plusieurs allers-retours entre les deux chambres et enfin à l’Assemblée Nationale qui a le dernier mot pour ce type de textes qui est finalement adopté par l’Assemblée Nationale en date du 21 décembre 2017 (sujet à l’approbation du Conseil Constitutionnel saisi par les députés et sénateurs de l’opposition de droite et de gauche).

Le Conseil Constitutionnel rend finalement une décision validant le texte qui est donc définitivement adopté en date du 28 décembre 2017 et publié au Journal Officiel du 30 décembre 2017.

 

 

  1. Les principales dispositions

La loi du 30 décembre 2017 portant loi de finances pour 2018 prévoit 3 dispositions qui intéressent particulièrement les épargnants :

  1. Hausse du taux de CSG de 1,7% entraînant une hausse globale des cotisations sociales de 15,5% à 17,2%
  2. Instauration d’une flat tax ou Prélèvement Forfaitaire Unique de 30% sur les revenus de l’épargne (incluant les cotisations sociales)
  3. Remplacement de l’impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) par l’impôt sur la Fortune Immobilière (IFI)

 

 

  1. Le PFU : la panacée de l’épargnant ?

Le Prélèvement Forfaitaire Unique ou PFU vient de l’anglicisme « Flat Tax », assez répandu en Grande Bretagne et aux Etats Unis. En France, le PFU est une méthode d’imposition innovatrice appliquant un taux uniforme à une large catégorie de situations différentes et de sources de revenus.

Le système français personnalise habituellement l’imposition à la situation individuelle et selon le type de revenu. Il s’agit donc ici d’un changement important dans l’approche fiscale présent dans le programme présidentiel d’Emmanuel Macron.

L’idée sous-jacente est de simplifier la taxation du capital des résidents français par l’application d’un taux unique applicable à une palette complète de livrets, d’investissements et de revenus :

  • par l’application d’un taux unique à tous les revenus financiers
  • pour éviter la complexité de l’application de l’impôt sur le revenu pour différentes catégories de revenus financiers (revenus d’assurance-vie, intérêts, dividendes, plus-values…)

Cette simplification rend en réalité le système de taxation des revenus financiers plus complexe notamment celui de l’assurance-vie.

 

a.Les contrats impactés

Le PFU est applicable à tous les placements financiers détenus par des résidents français à compter du 1er janvier 2018 et pour l’assurance-vie, rétroactivement, à partir du 27 septembre 2017.

Sont notamment concernés les produits de placement à revenu fixe, les coupons d’obligations et les dividendes qui voient l’abattement de 40% supprimé sauf option pour imposition du dividende au barème progressif de l’Impôt sur le Revenu (IR).

Cependant, ne sont pas concernés par ce PFU :

  • Les livrets réglementés (livret A, livret développement durable et solidaire) ainsi que les produits d’épargne exonérés d’impôt sur le revenu (plan d’épargne entreprise, plan d’épargne retraite…)
  • Les placements fortement investis en actions comme le plan d’épargne en actions (PEA). Une exception qui s’inscrit en cohérence avec un des objectifs du gouvernement qui est de favoriser l’investissement dans l’économie réelle
  • Les revenus fonciers qui sont cependant impactés par le projet de réforme de l’impôt sur la fortune en un impôt sur la fortune immobilière

Ainsi ni l’assurance-vie ni les livrets bancaires (Plan Epargne Logement et Compte Epargne Logement compris, mais seulement ceux ouverts à compter du 1er janvier 2018) ne sont exemptés du PFU.

 

b. PFU ou Barème Forfaitaire de l’IR ?

Le taux du PFU est fixé à 30% soit :

  • 17,2% de cotisations sociales et
  • 12,8% au titre de l’impôt sur le revenu

Par principe donc, les revenus de l’épargne seront taxés au taux de 30%, mais l’investisseur peut trouver un intérêt dans l’option pour l’application du barème progressif d’impôt sur le revenu !

L’option devra alors être écrite et est irrévocable et globale c’est à dire qu’elle couvre tous les revenus mobiliers de l’investisseur pour une année.

A compter du 1er janvier 2018, tous les revenus mobiliers perçus par les investisseurs sont donc amputés du Prélèvement Forfaitaire Obligatoire (équivalent au taux du PFU soit 17,2% de cotisations sociales et 12,8% d’IR) qui est non libératoire.

  • En l’absence d’option pour l’application du barème de l’IR, le PFO sera libératoire c’est à dire PFO = PFU.
  • Si l’investisseur exerce l’option pour l’application du barème de l’IR, le PFO s’imputera sur le montant d’IR à payer et s’il y a un excédent, l’investisseur aura droit à une restitution éventuelle.

Il peut donc être intéressant pour les personnes ayant de faibles revenus en France d’opter pour cette application du barème de l’IR !

 

 

 

  1. PFU et assurance-vie

Le PFU est-il toujours plus avantageux que l’ancienne fiscalité applicable ?

L’intention initiale du gouvernement était de cantonner l’application du PFU aux contrats souscrits à compter du 27 septembre 2017 et aux contrats souscrits avant cette date mais dont le montant de primes est supérieur à 150,000€ et 300,000€ pour un couple et seulement pour le montant de primes versées à compter du 27 septembre 2017.

Les commentateurs en ont donc logiquement déduit que le nouveau régime serait moins avantageux que l’ancien pour les contrats de plus de 8 ans. Un amendement est venu corriger ce point :

  • Le PFU de 30% s’applique à tous les produits attachés aux primes versées à compter du 27 septembre 2017 pour les contrats de moins de 8 ans;
  • Pour les contrats de plus de 8 ans,
    • le taux de 24,7% reste applicable si le montant des primes versées sur les contrats d’assurance-vie du souscripteur n’excèdent pas 150,000€.
    • Si le montant des primes versées sur les contrats d’assurance-vie du souscripteur excède 150,000€,
      • le taux du PFU est applicable pour les produits correspondant à la partie de primes versées après le 27 septembre 2017,
      • Le taux de 24,7% est applicable pour les produits correspondant à la partie de primes versées avant le 27 septembre 2017

Cette quote-part est déterminée en application du prorata suivant : Montant des produits * ((150,000 – primes versées avant le 27 septembre 2017) / (primes versées à compter du 27 septembre 2017)).

On regrettera d’ailleurs une rédaction de ce prorata qui n’est pas aisée ni très lisible pour les investisseurs. De même, alors que le projet de loi initial prévoyait que le montant à retenir était de 150,000€ pour une personne seule et de 300,000€ pour un couple, le seuil de 300,000€ a finalement disparu de la loi telle qu’elle a été votée.

La prise en compte du seuil de 150,000€ doit donc se faire dorénavant à un niveau individuel uniquement.

Cependant, et heureusement, les abattements de 4,800€ et de 9,200€ pour un couple ont été préservés pour des contrats détenus plus de 8 ans. De même, l’option pour l’imposition au taux progressif de l’IR a été maintenue.

La situation est donc devenue infiniment plus complexe et moins lisible pour les investisseurs et les assureurs. Celle-ci peut se résumer de la façon ci-dessous :

Flat Tax, IFI, CSG, le « chamboule tout » de la fiscalité mobilière

Cliquez sur le tableau pour l’agrandir

 

 

 

  1. L’IFI, un cadeau pour les riches ?

A compter du 1er janvier 2018, l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) a été transformé en un impôt sur la fortune immobilière (IFI).

  1. Le principe

L’ISF taxait traditionnellement les patrimoines de plus de 1,3 million d’euros selon un taux progressif lié à la fortune. Le principe de l’IFI est le même que celui de l’ISF à une différence (majeure) près, l’IFI ne taxe que les biens immobiliers. Simplification ou mystification ?

Pour les résidents français, l’IFI est applicables à tous les biens ou droits immobiliers, parts ou actions de sociétés immobilières détenus en France et à l’étranger par les personnes composant le foyer fiscal.

Pour les résidents étrangers ayant un patrimoine immobilier en France, la base taxable à l’IFI est la suivante :

  • La valeur des biens ou droits immobiliers possédés en France par le foyer fiscal résident à l’étranger (résidence secondaire par exemple)
  • Les parts ou actions de sociétés immobilières détenant des immeubles en France
  • Les parts ou actions de sociétés immobilières détenant des immeubles en France et à l’étranger, pour la part respective de la valeur des immeubles situés en France

 

  1. Champ d’application

De fait, si votre patrimoine est uniquement composé d’actifs immobiliers (résidence principale, secondaire, OPCI, Immeubles de rapports, locatif…) et que la valeur de votre patrimoine est supérieure au seuil de 1.3 million d’euros, la réforme ne changera rien pour vous.

Par contre, si vous possédez un patrimoine diversifié, l’IFI vous obligera à des calculs savants entre biens dans et hors champ. Ci-dessous une liste non limitative des biens et droits dans le champs de l’IFI :

  • valeur de la résidence principale (l’abattement de 30% est cependant conservé)
  • valeur de la (des) résidence(s) secondaire(s)
  • Immeubles en cours de construction
  • Immeubles non bâtis (tels que terrains et terres agricoles)
  • Immeubles et fractions d’immeubles représentés par des parts de sociétés immobilières de copropriété
  • L’usufruit de biens et droits immobiliers pour la valeur totale du droit ou bien immobilier (sauf en cas de succession, ou chacun de l’usufruitier et du nu-propriétaire pourront être imposés à concurrence de leur part respective)
  • Les parts dans des sociétés détenant de l’immobilier en France, à hauteur de leur valeur représentative des immeubles détenus en France directement ou indirectement par la société.

 

Il est d’ailleurs possible, en cas de doute sur la valeur d’un bien, d’utiliser le service en ligne « Patrim » mis à disposition par le ministère des finances : [ https://cfspart.impots.gouv.fr/LoginMDP]  

Certains biens et droits immobiliers n’entrent pas en compte dans la définition de la base patrimoniale taxable à l’IFI et des déductions partielles ou totales sont prévues pour :

  • les immeubles utilisés pour l’activité professionnelle,
  • les bois et forêts sous engagement d’exploitation ou à usage professionnel,
  • les biens ruraux loués à long terme ou à usage professionnel (terrains agricoles, bâtiments et matériels d’exploitation),
  • les logements meublés loués sous le régime fiscal du loueur en meublé professionnel
  • la nue-propriété d’un bien immobilier qui est totalement exemptée

Pour les résidents étrangers, la loi a également supprimé la notion de société à prépondérance immobilière française afin d’éviter des adaptations artificielles (et ainsi tous les biens immobiliers, peu importe leur mode de détention, sont inclus dans la base taxable à l’IFI).

 

  1. Déductions

L’IFI s’applique sur le patrimoine net taxable c’est-à-dire déduction faite des dettes existantes au 1er janvier de l’année d’imposition.

On regrettera cependant qu’un certain nombre de déductions propres à l’ISF aient été supprimées (tels les prêts familiaux et la taxe d’habitation) et le législateur a supprimé les possibilités de réduire l’assiette taxable (la base taxable) via l’endettement.

On appréciera cependant que l’abattement de 30% sur la résidence principale ait été conservé.

Sont donc notamment déductibles, sous condition de les justifier :

  • Les dépenses d’acquisition des biens ou droits immobiliers
  • Les dépenses d’amélioration, de construction ou d’agrandissement,
  • Les dépenses d’acquisition des parts ou actions au prorata de la valeur des biens et droits immobiliers,
  • Les impôts dus à raison des propriétés concernées (tels que la taxe foncière).

 

Conclusion

Globalement, cette réforme de la fiscalité va dans le bon sens en simplifiant, pour l’avenir, les règles applicables.

A court terme cependant, les nouvelles règles rendent la fiscalité mobilière moins lisible en empilant les normes applicables, notamment concernant la taxation des dividendes et de l’assurance-vie.

Ces changements viennent encore renforcer l’intérêt inégalable de l’assurance-vie luxembourgeoise pour des résidents français et OneLife se tient auprès de ses clients et partenaires afin de les guider à travers ces changements.

 

 

Autheur:   Jean-Nicolas Grandhaye