Investissez dans l’assurance-vie !

Diversification. Personnalisation. Flexibilité.

Un contrat d’assurance-vie luxembourgeois offre tout un éventail d’opportunités en matière d’investissements. Les investisseurs peuvent choisir parmi une vaste gamme de fonds externes gérés par quelques-unes des meilleures maisons de fonds du monde. Pour bénéficier d’une approche plus personnalisée, les fonds internes donnent également accès à des solutions spécialisées. Tout ça avec la sécurité et la flexibilité conférées par un contrat d’assurance-vie.

Découvrez de quelle manière les investissements peuvent optimiser votre patrimoine !

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Un monde en constante évolution

La vision des sociétés de gestion d’actifs et l’approche qu’elles adoptent peuvent leur assurer le succès, et la capacité à prédire l’avenir ou à décoder les signes n’a jamais été aussi importante. Si certaines vont se développer, le cadre d’exploitation du secteur devrait, dans l’ensemble, être moins favorable à compter de 2019.

Les gestionnaires de patrimoine devront faire face à une compression des marges puisque les investisseurs favorisent les solutions à faible coût. Dans le même temps, les modes de fonctionnement de nombreuses sociétés pourraient être confrontés à de nouvelles formes de changement environnemental sous l’impulsion des organismes de régulation, à une évolution des préférences des clients et au progrès technologique. Chez OneLife, nous avons adopté cette approche, et utilisons des solutions REGTECH de manière à être en conformité avec la loi, mais aussi à répondre aux besoins de nos clients en matière de services.

Comment gérer un environnement réglementaire de plus en plus complexe

La plupart des sociétés de gestion de patrimoine poursuivent leurs programmes en matière de risques et de conformité (« Risk & Compliance ») tout en étant dans une incertitude réglementaire qui est un défi significatif et permanent pour elles. Même si les législateurs et les organismes de régulation apportent certains changements définitifs, les sociétés de gestion de patrimoine doivent continuer à améliorer l’efficacité et l’efficience de ces programmes, afin de respecter les lois et réglementations en vigueur tout en répondant aux attentes en matière de surveillance.                                                                                               

Le plus souvent, nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre patiemment de voir comment les choses se dérouleront et le prix à payer pour « mauvais comportement » est désormais élevé, aussi bien sur le plan financier que sur le plan de la réputation, de l’image.

Les préférences des clients changent

En une génération, les membres de la Génération Y (les « millennials »)  sont probablement devenus un segment essentiel pour de nombreuses sociétés de gestion de patrimoine. Le fait de tisser des liens précoces avec ce segment (comme les services de « Prochaine Génération ») renforcera la crédibilité de la société mais ne sera pas forcément chose facile puisque cette génération semble privilégier les fonds à faible coût (les fonds négociés en Bourse ou ETF/ « Exchange-traded funds ») et les services de trading.

Cette transition vers des fonds à faible coût est liée au mouvement qui a vu les fonds actifs être délaissés au profit de fonds passifs. Ces dernières années, les fonds indiciels ont bénéficié de tendances favorables, de nombreux investisseurs ayant déjà fait le choix des instruments de placement à faible coût. Un jour ou l’autre cependant cette tendance pourrait s’inverser du fait des nouveaux modèles de fonctionnement qui allient faible coût et engagement dans le digital. Quoi qu’il en soit, dans certains domaines de la gestion de patrimoine, comme le capital-investissement, où les entreprises ont réussi à faire valoir leurs arguments s’agissant de l’alpha ou du rendement pondéré en fonction du risque, la collecte de capitaux s’inscrit davantage dans le cours normal des activités.

L’une des clés du succès des gestionnaires de fonds communs de placement actifs est de « plaider la cause » de l’alpha et cela commence sans doute par proposer une gamme de produits dont la « partie active », à savoir le pourcentage du portefeuille qui diffère de l’indice de référence, est plus grande. De tels produits, associés à une offre de placement direct en capital-investissement (Private Equity) peu voire non corrélée à d’autres catégories d’actifs, devraient sans doute voir leur popularité augmenter dans les années à venir.

En général, les gestionnaires de patrimoine peuvent utiliser, par exemple, une assurance-vie comme « passerelle » vers la prochaine génération, et en particulier un contrat d’assurance-vie OneLife, pour les placements en capital-investissement.

Nouveaux modèles de fonctionnement

La composante suivante de ce défi pourrait être la manière dont l’activité est exercée. L’agilité peut permettre de répondre à l’évolution constante des exigences réglementaires et fiscales grâce à de nouveaux processus, au lieu de se contenter d’accroître la capacité de l’infrastructure existante. En 2019, certaines sociétés feront plus avec moins, et gagneront en agilité en divisant les tâches existantes en éléments relatifs aux effectifs, aux processus et aux technologies. Certaines sociétés de gestion de patrimoine pourront ainsi chercher à identifier les tâches à externaliser, y compris celles qui constituent des points critiques de différenciation, du fait de leur forte incidence sur les coûts de fonctionnement.

Il n’est pas toujours nécessaire de posséder l’infrastructure technologique pour que celle-ci soit efficace. Dans l’état actuel du cloud computing, le cloud peut être un facteur à la fois de rentabilité et d’amélioration des capacités. Il est possible que la partie d’une tâche liée au processus soit le seul point clé de différenciation d’une société, lorsque le personnel et les technologies sur lesquels repose le processus peuvent être loués au lieu d’être respectivement employé ou possédées.

Les besoins des services clients des sociétés de gestion de patrimoine semblent évoluer eux aussi. Alors que pour nombre de segments, ce changement pourrait être en quelque sorte statique, pour d’autres segments, comme celui de la Génération Y, la différence en matière de préférences pourrait être drastique. La rapidité avec laquelle elles investiront dans un modèle de service client digital pourrait être fondamentale pour les sociétés de gestion de patrimoine, et elle sera étroitement liée à la stratégie de croissance de chaque structure ainsi qu’à son adoption d’un modèle de fonctionnement agile. Chez OneLife, nous avons investi dans l’IA (Intelligence Artificielle), afin d’améliorer le délai de réponse aux clients et d’offrir plus de temps au personnel du service client pour prendre les mesures proactives. Parallèlement, nous avons mis au point des applications mobiles et des fonctions de signature digitale, afin de répondre à la demande de ceux qui préfèrent ce mode de fonctionnement. Selon nous, l’étape suivante consiste à mettre en place une nouvelle technologie, sans oublier toutefois de conserver et de développer l’aspect humain. Dans les années à venir, la gestion de patrimoine restera bien une « activité humaine ».

Croissance grâce aux fusions et acquisitions

La dimension semble être un facteur de croissance fondamental pour les gestionnaires de patrimoine, la concentration sectorielle allant crescendo lorsque les grandes sociétés obtiennent une plus grande part des actifs gérés dans le monde. En travaillant à plus grande échelle, un gestionnaire de patrimoine bénéficie de facteurs susceptibles de contribuer à sa croissance, comme une plus vaste étendue de distribution, un vivier de talents plus diversifié, un portefeuille de produits plus étoffé, une maîtrise des coûts et la possibilité de gérer la pression croissante exercée par les réglementations, de façon à la fois efficace et conforme. Ces facteurs peuvent se traduire par des marges plus élevées et plus stables pour les grandes sociétés. OneLife est le parfait exemple de société qui a bénéficié d’un effet de levier grâce à des acquisitions. En effet, elle bénéficie ainsi de synergies fortes grâce à notre nouvel actionnaire, le groupe APICIL, un assureur qui possède plus de 80 ans d’expérience sur le marché.

Génération d’alpha pour favoriser la croissance organique

Pour garder une longueur d’avance, nombre de gestionnaires d’investissements enrichissent les méthodes traditionnelles de sélection de titres grâce à des techniques analytiques de pointe et de nouveaux ensembles de données. Les gestionnaires d’investissement à la recherche d’une croissance organique en générant un alpha constant devront être à l’affût d’approches créatives utilisant des technologies et diverses autres sources de données pour prendre leurs décisions d’investissement. La génération d’alpha a déplacé le point de mire, lequel s’est éloigné des techniques de sélection des titres des gestionnaires de portefeuille et de l’analyse financière traditionnelle pour se concentrer sur des processus enrichis, tels que :

Nouvelles sources de données capables de fournir des informations précises sur les investissements

Dans le cadre de leur processus décisionnel en matière de placement, les gestionnaires d’investissement ont recours à tout un éventail de technologies, dont l’IA et autres techniques analytiques de pointe pour renforcer leurs processus traditionnels. En réalité, de nombreux fonds spéculatifs et de family offices utilisent l’IA non seulement pour prendre des décisions, mais aussi pour trouver de meilleures manières d’exécuter les transactions. Chez OneLife, nous cherchons à étendre notre activité traditionnelle à certains de ces gestionnaires d’actifs à la pointe de la technologie, et à adopter de nouvelles de manières de répondre aux besoins de nos clients.

La révolution digitale – « Digital disruption »

L’évolution de la gestion de patrimoine dans son ensemble se profile, et arrive à grands pas. Qui plus est, il semble que les produits et services d’investissement digitaux à faible coût et à faible interaction seront à l’origine de la transformation de la gestion de patrimoine, en commençant par la clientèle de détail et les clients fortunés.

Pour preuve de cette transformation : en Chine, voyez par exemple le phénomène Alibaba et le plus grand fonds monétaire mondial. Le fonds monétaire Yu’e Bao, avec plus de 190 milliards de dollars d’Actifs Sous Gestion (ASG) en 2018, est le fruit de l’alliance de processus et de technologies pour répondre aux besoins d’un segment important et délaissé.

Ce fonds, dont le nom se traduit par « trésor découvert », a généré ses ASG en plaçant des soldes inactifs dans la plus grande plate-forme de paiement digital en Chine et en les recueillant dans le fonds. Il s’agit d’un partenariat technique et financier entre paiements digitaux et investissement. Le fonds fournit ses services aux clients sous forme digitale, présente un faible coût d’acquisition et possède de nombreux comptes à très faible solde.

Son succès semble lié à la facilité d’emploi, à la faible interaction, à l’investissement digital et aux rendements qui initialement avaient légèrement dépassé les autres options. Maintenant que le fonds a atteint une dimension considérable, il peut offrir des rendements hautement compétitifs puisqu’il peut absorber une grande partie des offres d’investissement, parfois même la totalité, d’un émetteur de titres à court terme. Les fonds qui font le choix d’investir dans des proportions moins élevées ont un pouvoir de négociation inférieur face aux émetteurs et aux distributeurs, et sont par conséquent susceptibles d’obtenir un rendement plus faible. Il va sans dire que le volume n’est pas le seul facteur, mais il peut faire la différence. Dans ce cas précis, un système de paiement en ligne populaire a élargi son offre de services pour y inclure un simple compte de dépôt du marché monétaire comme option d’épargne pour ses souscripteurs. La clé était de faciliter la vie des investisseurs. Qui peut dire qu’il n’en sera pas de même pour d’autres marchés à travers le monde et pour les segments de gestion du patrimoine qui se situent au-dessus du segment de détail ?

Le capital-investissement est un autre segment de la gestion de patrimoine qui adore les « disruptions ». Le secteur se perçoit comme étant agile, « disrupteur », opportuniste et très bien placé pour répondre aux tendances « disruptives ». Cela est en totale contradiction avec la volonté d’essayer de changer le cap du « super tanker » qu’est une grande entreprise cotée en Bourse. La technologie « disruptive » agit directement et de plusieurs façons sur le capital-investissement, la plus manifeste étant la technologie en tant que domaine d’investissement.

La manière dont la technologie disruptive est utilisée comme outil d’accélération de valeur par les sociétés de portefeuille analogues suscite un vif intérêt chez les commandités et chez les commanditaires.

Les secteurs étant soumis à cette évolution les uns après les autres, les spécialistes en technologie ont attiré d’énormes capitaux dans tous les domaines, du capital-risque aux rachats importants dans le secteur technologique en passant par les valeurs de croissance.

Avec les grandes capitalisations boursières des géants technologiques et la constante irruption de nouveaux éléments disrupteurs, rien n’indique que cette tendance va s’affaiblir. Les principales sociétés de croissance et de capital-risque exploreront des thèmes inédits, et généreront sans doute les rendements les plus intéressants dans le cadre de la transition digitale. Le futur est enfin à nos portes, et OneLife fournit la plate-forme pour y investir !

2019 : un résumé

2019 sera très probablement l’année des exceptions. Certaines sociétés de gestion de patrimoine subiront le fardeau de plus en plus lourd de la réglementation, l’évolution des demandes des clients et le manque d’informations précises en matière de gestion. Certaines d’entre elles disparaîtront suite à une fusion et d’autres cesseront tout simplement d’exister. Mais certaines sauront trouver le bon équilibre entre croissance, agilité et services pour leurs stratégies uniques. Elles seront en mesure de tenir les promesses de leur marque envers les investisseurs actuels et futurs, qu’il s’agisse de rendement pondéré en fonction du risque, d’alpha ou tout simplement du bon vieux service client traditionnel.

La société OneLife existe depuis plus de 25 ans, et attend les 25 prochaines avec impatience, à commencer par 2019.

Pour en savoir plus sur une gestion optimale grâce à un contrat d’assurance-vie, veuillez contacter nos experts dans le lieu de résidence qui vous concerne. Les marchés de référence de OneLife sont la Suède, la Finlande, le Danemark, le Royaume-Uni, la France, l’Espagne, le Portugal, la Belgique et le Luxembourg.

Auteur :

 Staffan Eldros  – Country Manager Suède

 

Le Luxembourg a un nouveau gouvernement et ça va (pas) tout changer

Depuis les élections Luxembourgeoises fin 2018 le gouvernement en place composé des socialistes (LSAP), des verts (Dei Greng) et menés par les libéraux démocrates du DP a été reconduit pour une nouvelle législature jusqu’en 2023.

L’accord de coalition a été finalisé et nous vous en présentons les principaux points :

Au menu : digitalisation à toutes les sauces, solidarité, baisse des impôts, développement de la place financière, transports gratuits mais également légalisation du cannabis récréatif et investissement en faveur du climat et des affaires !

  1. Digitalisation

En effet, de la lecture du programme de coalition transparait clairement la volonté du nouveau gouvernement de faire du Luxembourg une économie moderne, verte et tournée vers l’avenir via les nouvelles technologies. Chaque pan de l’économie est ainsi vu par référence à ce que la digitalisation peut y apporter. Tout comme l’Estonie avec son système « e-Estonia », le gouvernement luxembourgeois a la volonté de rendre l’administration plus proche des résidents via la volonté de rendre toute démarche faisable par internet, la mise en place de robots conversationnels ou chatbots, au niveau des administrations ou l’installation de méthodes de paiement via téléphone mobile.

Il s’agit d’une volonté tout à fait louable et OneLife va également dans ce sens afin d’être plus proche des utilisateurs via la digitalisation.

  1. Le Luxembourg, un phare de modernité pour le monde ?

Au niveau sociétal, le nouveau gouvernement promeut une vision moderne de la famille via la Procréation Médicalement assistée et l’introduction sous condition de la Gestation pour Autrui par laquelle deux personnes du même sexe pourraient être inscrits comme parents sur l’acte de naissance d’un enfant.

En outre, celui-ci souhaite permettre un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle des travailleurs via l’introduction de deux jours de congés supplémentaires et des investissements dans le logement.

Une autre mesure phare qui n’échappera à personne est également la volonté de dépénaliser, voire légaliser sous certaines conditions, l’usage récréatif du cannabis ainsi que sa production locale afin de combattre la criminalité et les filières du trafic mais aussi de garantir la qualité des produits et d’engranger de substantielles rentrées fiscales à venir.

  1. Réformes en faveur du climat

Sous l’influence d’un des partis de la coalition, le programme du gouvernement est clairement tourné vers l’écologie via le développement de nouvelles infrastructures durables (600 km de pistes cyclables à créer pour un pays de 2586 km2 !), un engagement dans l’énergie verte, une stratégie nationale pour la mobilité notamment la mobilité douce et la mesure phare qui ferait du Luxembourg un pionnier en la matière : l’introduction de la gratuité de tous les transports publics pour le 1er trimestre 2020.

Par contre, cette gratuité serait compensée par l’introduction de plus de radars sur les routes luxembourgeoises…

  1. Le climat des affaires, stabilité et développement de la place financière

Quant au climat des affaires, le gouvernement s’engage fermement dans la veine de ses prédécesseurs dans la transparence avec l’introduction du registre des bénéficiaires effectifs et des directives ATAD (« Anti-Tax Avoidance Directive »), ATAD 2 et d’une base taxable à l’impôt sur les sociétés commune entre tous les états de l’union européenne.

Nous souhaitons saluer la volonté de stabilité et de développement de la place financière luxembourgeoise en tant que 1ère priorité du nouveau gouvernement. En effet, celui-ci reconnait l’importance du secteur financier (et des assurances) qui contribue à près de 30% du PIB et de plusieurs dizaines de milliers d’emplois pour l’économie luxembourgeoise. En effet, la coalition s’engage à maintenir ses efforts pour préserver la notation de crédit du Grand-Duché au niveau le plus élevé, ce qui constitue un gage de confiance pour le Luxembourg et un élément essentiel pour l’attractivité de la Place financière et de l’économie dans son ensemble.

L’accord salue également la capacité d’innovation et le savoir-faire important du secteur qui font du Luxembourg un des centres financiers les plus compétitifs au monde. La compétitivité de la Place est reconnue notamment au travers de l’exemple du nombre important de relocalisations ou de renforcement au Luxembourg d’acteurs d’envergure venus du Royaume-Uni dans le cadre du Brexit.

Le Luxembourg entend être un acteur de premier plan dans la finance durable, les technologies ICT, l’assurance, les fonds d’investissement et la règlementation est vue avec l’objectif d’être un avantage compétitif pour le Luxembourg comme gage de crédibilité et de qualité.

Quant aux impôts, une baisse du taux d’impôts sur les sociétés de 1% est prévue ainsi qu’une augmentation de la tranche dans laquelle le taux super-réduit s’applique en faveur des PME (de 25,000€ à 175,000€). Ainsi, le gouvernement ne souhaite pas « augmenter la pression fiscale sur les entreprises, mais attirer de nouveaux contribuables et de développer les activités et revenus des contribuables existants ».

  1. Finance durable et investissements d’avenir

Le Luxembourg, en tant que membre fondateur de l’Union européenne et de la zone euro, ainsi que centre financier de premier plan souhaite être un moteur de stabilité, de développement et d’intégration européenne.  

Dans cette optique, la coalition souhaite attirer et développer le secteur financier en tant que hub européen via l’attraction et le développement d’activités à haute valeur ajoutée, attirer des talents via le renforcement du statut des travailleurs hautement qualifiés et impliquer davantage les salariés et développer leur participation aux bénéfices des entreprises.

En se fondant sur le succès des fonds UCITS, le Gouvernement entend mettre un accent particulier sur le développement des fonds d’investissements alternatifs et veillera à ce que le cadre législatif et réglementaire soit propice à leur développement à l’avenir afin de consolider son traditionnel « first mover advantage ».

La taxe d’abonnement applicable aux fonds d’investissement ne sera pas augmentée et des mesures fiscales seront débloquées afin de favoriser le développement des fonds d’investissement socialement responsable, de la microfinance, de la blockchain et du crowdfunding.

En conclusion, il s’agit d’un programme ambitieux qui permettrait au Luxembourg à la fois de rayonner en tant que société moderne, hub financier européen et international de premier plan via sa stabilité juridique et fiscale mais également au plan de développement d’activités à haute valeur ajoutée qui viendront renforcer le secteur financier et des assurances luxembourgeois.

Vous souhaitez en savoir plus et plus particulièrement comment nos solutions transfrontalières d’assurance-vie luxembourgeoise peuvent vous aider ? Contactez-nous !

 Auteur: Jean-Nicolas Grandhaye

 

Aperçu et enjeux

Le 20 mars dernier, la France et le Luxembourg ont signé une nouvelle convention fiscale (la « Convention »). Ce nouvel accord s’inscrit dans la tendance des développements issus du projet BEPS (« Base Erosion and Profit Shifting » – érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices) à l’initiative de l’OCDE (« Organisation de Coopération et de Développement Economiques »). Cette renégociation et refonte totale de la convention conclue en 1958 (ayant fait l’objet de 4 avenants successifs) marque une volonté d’intégration des nouveaux standards fiscaux internationaux et de mise en conformité avec le nouveau modèle élaboré par l’OCDE en 2017.

Le Luxembourg et la France ont entamé la procédure interne de ratification propre à chaque Etat. La finalisation de celle-ci pourrait dès lors être une question de semaines si bien que la convention devrait, selon toute vraisemblance, être applicable au 1er janvier 2019.

  1. Aperçu des principales mesures

L’objectif principal de cette Convention de non double imposition est évidemment la résolution des situations de double imposition potentielles dans un contexte transfrontalier, mais pas uniquement. L’esprit du texte est également clairement de lutter contre des situations de non-imposition potentielles via des doubles exemptions notamment. A cet égard le préambule pourrait servir à l’interprétation des dispositions des différents articles.

En outre et de façon inhabituelle, elle a été assortie d’un protocole revêtant une importance nouvelle et faisant la part belle aux mesures anti-abus.

  1. Mécanismes d’élimination de la double imposition

La méthode d’élimination de la double imposition prévue par la Convention est la méthode du crédit d’impôt (méthode de l’imputation) et remplace la méthode actuelle de l’exemption.

La méthode de l’exemption est une méthode d’élimination de la taxation dans une situation de potentielle double imposition. Par exemple, dans le cas d’un revenu provenant d’un Etat et servi à un résident d’un autre Etat, la convention règlera lequel des deux Etats est compétent pour taxer le revenu. Dans cette situation, le Luxembourg prévoit généralement une exemption totale de taxation du revenu s’il n’est pas désigné compétent par la convention de non-double imposition.

La méthode du crédit d’impôt ou méthode de l’imputation quant à elle, ne prévoit pas d’exemption c’est-à-dire que pour un revenu provenant d’un Etat et servi à un résident d’un autre Etat, la convention règlera lequel des deux Etats est compétent pour taxer le revenu. L’Etat compétent pour taxer le revenu le taxera effectivement. Par contre, le deuxième Etat ne perdra pas le droit d’imposer. Le revenu en question entrera dans la base taxable de la personne dans le deuxième Etat et cette personne bénéficiera d’un crédit d’impôt correspondant à l’impôt déjà payé dans le premier Etat.

Cette méthode est moins avantageuse que la méthode de l’exemption et peut amener à une double imposition résiduelle.

Si pour la France la méthode de l’imputation est généralement celle reconnue par le droit interne, cette méthode est moins commune pour le Luxembourg qui applique plus volontiers la méthode de l’exemption.

Cette nouvelle méthode prévue par la Convention peut avoir des implications à différents niveaux, notamment pour les travailleurs frontaliers français, pour les résidents recevant des dividendes non-éligibles au régime mère-filiale de droit interne (ex. dividendes distribués par un OPCI – Organisme de Placement Collectif Immobilier – à une Soparfi – Société de Participations Financières), ou encore pour les résidents français bénéficiaires de tantièmes luxembourgeois.

2. Définition de la résidence et accès à la Convention

Jusqu’à présent le concept de résidence pour les personnes morales reposait principalement sur les notions de « centre effectif de direction » et « de siège social ».

Pour pouvoir bénéficier des dispositions de la Convention, il sera nécessaire d’être assujetti à l’impôt de manière effective. Une exonération ou un taux très bas pourront justifier le refus de la qualité de résident au sens de la Convention. De ce point vue, rien de surprenant, cela ne fait que reprendre les interprétations modernes de la notion de résidence ainsi que la jurisprudence récente du Conseil d’Etat français.

Le paragraphe 2 du protocole de la Convention prévoit toutefois un accès aux bénéfices des dispositions concernant les dividendes et les intérêts pour les OPC (« Organismes de Placements Collectifs ») établis dans un Etat contractant, assimilés aux OPC de l’autre Etat (sur la base du droit interne de celui-ci) à hauteur des droits détenus par des personnes résidentes de l’un des deux Etats ou de toute juridiction ayant signé une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale. 

3. Dispositifs anti-abus

La rédaction de cette nouvelle convention traduit une volonté claire de limiter tout usage abusif de ses dispositions. Ainsi, en parallèle de la notion d’abus de droit prévu par le droit interne de chaque Etat, ce nouvel accord reconnait l’abus conventionnel et permet aux Etats contractants de refuser l’accès à la convention pour les structurations ayant pour objectif principal l’accès aux bénéfices conventionnels.

Par le biais de l’insertion de cette règle de Principal Purpose Test (« PPT »), la nécessité de justification économique à la structuration transfrontalière se trouve renforcée.

4. Définition de l’établissement stable

Ici encore, la Convention élargit la notion d’établissement stable en prévoyant qu’un agent dépendant agissant pour le compte d’une entreprise située dans l’autre Etat même sans pouvoir de signature pourra être constitutif d’établissement stable s’il est reconnu qu’il a joué le rôle principal permettant la conclusion du contrat. Son rôle devra se limiter aux activités préparatoires et auxiliaires. Cette nouvelle disposition est d’une grande importance pour les banques et les compagnies d’assurances agissant en libre prestation de service.

5. Fiscalité sur la fortune

Conformément au nouveau modèle OCDE, les biens immobiliers faisant partie de la fortune d’un résident seront imposables dans l’Etat de situation du bien.

A la lecture combinée des articles 6 et 21, la Convention pourrait permettre d’exonérer d’IFI (« Impôt sur la Fortune Immobilière ») un résident luxembourgeois détenant des biens en France à travers une société.

6. Traitement des plus-values de cession

Les plus-values issues de la cession de titres de société à prépondérance immobilière restent, sans modification par rapport à l’avenant de 2014, imposables dans l’Etat de situation des biens. La nouveauté apportée par la Convention porte sur le fait, qu’à présent, l’analyse du caractère de prépondérance immobilière s’appréciera à tout moment lors des 365 jours précédant la cession.

Autre point important : les plus-values issues d’une cession réalisée par une personne physique détenant directement ou indirectement plus de 25% du capital d’une société résidente d’un Etat contractant sont imposables dans cet Etat si le cédant a été résident de cet Etat à un moment quelconque au cours des cinq années précédant la cession. Il sera intéressant de suivre l’articulation de cette disposition conventionnelle avec la modification de l’ « exit tax » française telle qu’elle sera adoptée dans le cadre du projet de loi de finances pour 2019.

7. Elargissement de la notion de « dividende »

Sur base de la Convention, la notion de dividende est élargie à tout ce qui est soumis au régime des dividendes dans l’Etat de résidence de la société distributrice. Par conséquent, les revenus réputés distribués et autres bonis de liquidation entreront pleinement dans le champ de la notion de dividendes prévue par la Convention.

La retenue à la source de 15% prévue par l’article 10 reste similaire à celle prévue par l’ancienne convention. La Convention permet par ailleurs l’exonération de la retenue à la source sur les dividendes versés par à des sociétés résidentes détenant sur une période de 365 jours au moins 5% dans le capital social de la société débitrice du paiement.

La nouveauté vient du côté des dividendes distribués par certains véhicules d’investissement immobilier tels que les SIIC (« sociétés d’investissement cotées ») ou les OPCI  (« organismes de placement collectif immobiliers ») qui se verront appliquer une retenue à la source plus lourde. Ainsi, une retenue à la source de 15% sera due sur les dividendes versés par de tels véhicules lorsque le bénéficiaire effectif détient directement ou indirectement une participation de moins de 10% du capital et de 30% lorsque la détention dépasse ce seuil.

8. Intérêts

Les revenus d’intérêts ne seront plus soumis à la retenue à la source là ou l’ancienne convention prévoyait une retenue limitée à 10%. Il convient toutefois de noter que la Convention exclut expressément de ce régime les intérêts excédentaires (qui ne respectent pas le principe de pleine concurrence).

  1. Les enjeux de la nouvelle convention au regard de l’assurance-vie transfrontalière

Sur la base des développements ci-dessus, il est intéressant de noter que la nouvelle convention est en général plus restrictive et moins avantageuse pour les résidents des deux Etats.

L’impact de celle-ci sur certaines structurations immobilières pourrait être important. En effet, si le droit d’imposition appartient toujours à l’Etat de situation de l’immeuble, l’Etat de résidence conservera malgré tout son droit d’imposition et la double imposition sera quant à elle éliminée grâce à un crédit d’impôt en France.

Par contre, cette nouvelle convention traite peu du régime de l’assurance-vie transfrontalière et est même bénéfique pour les preneurs français ayant investi judicieusement dans des polices d’assurance-vie comme celles proposées par OneLife.

En effet, ceux-ci pourront profiter de l’effet de groupe (la multitude de preneurs investissant via OneLife) au regard de la taxation à la source des revenus des polices d’assurance notamment via :

  • L’intégration d’un régime semblable au régime mère-filiale au niveau de la convention qui permet une exonération totale de retenue à la source pour les dividendes versés sur les polices d’assurance-vie ;
  • de la conservation du taux réduit de retenue à la source pour les dividendes ordinaires ne pouvant pas bénéficier du régime mère-filiale ci-dessus ;
  • de la suppression de la retenue à la source pour les intérêts versés sur les polices d’assurance-vie.

Ces dispositions renforcent encore l’attrait de l’assurance-vie luxembourgeoise par rapport à d’autres mécanismes de structuration de patrimoine notamment au regard de l’immobilier mais pas seulement.

Enfin, l’assurance-vie bénéficie d’un atout supplémentaire au regard des dispositions anti-abus car elle est à la fois un élément de transmission patrimoniale ayant en plus un régime fiscal attractif.

 

Veuillez noter que les développements ci-dessus constituent un simple aperçu d’une partie des dispositions de la nouvelle convention franco-luxembourgeoise et que l’impact pratique de ces mesures devra être analysé au cas par cas.  Les experts de OneLife se tiennent à votre disposition pour toute question.

 

Auteurs :

 Fanny PERPERE – Wealth Planner 

 Jean-Nicolas GRANDHAYE – Corporate Counsel 

Prêt à investir dans des actifs non traditionnels pour votre futur et celui de votre famille ?

Tout au long de notre série, les familles Van Dewael, Leroux et García ont découvert les avantages liés aux investissements dans des actifs non traditionnels pour planifier leur avenir.

L’accès à des actifs tels que le Private Equity, l’immobilier, les véhicules de titrisation et les sociétés holding, ouvre la porte sur un monde d’opportunités en termes d’investissements. Un plan d’investissement personnalisé de OneLife peut combiner des actifs traditionnels et non traditionnels dans un seul contrat d’assurance-vie, tout en offrant également des avantages en matière de planification successorale, de portabilité internationale en cas d’expatriation ainsi que de hauts niveaux de protection des investisseurs. Un outil indispensable à la gestion du patrimoine.

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Immobilier ou assurance-vie : plus besoin de faire un choix !

Dois-je plutôt investir dans l’immobilier ou dans une assurance-vie ? Tic tac tic tac… Le dilemme n’existe plus…vous pouvez faire les deux !

En effet, plus besoin de se poser la question, la solution est évidente, investir dans l’immobilier via votre contrat d’assurance-vie est la solution parfaite !

Bien sûr, de même qu’il n’est pas possible d’apporter vos lingots ou vos barils de pétrole physiquement à la compagnie d’assurance, il n’est pas question d’apporter votre maison comme prime d’assurance-vie !

Alors, que pouvez-vous faire ?

Tour d’horizon des possibilités d’investissement et du régime juridique et fiscal de l’investissement immobilier en assurance-vie :

  1. Les possibilités d’investissement

En effet, face à la baisse de rendement des fonds garantis vous êtes de plus en plus nombreux à vous tourner vers des investissements performants et au risque limité.

Pour quelles raisons investir dans l’immobilier via votre contrat d’assurance-vie ?

Que ce soit pour viser une performance supérieure, pour détenir un actif sûr et au risque limité, pour dynamiser votre épargne, pour bénéficier d’une fiscalité attractive par rapport à une détention en direct ou pour détenir un actif hors succession, toutes les raisons sont bonnes pour investir dans l’immobilier via votre police d’assurance-vie !

Pour un investissement limité, vous pouvez détenir un actif sûr car basé sur un parc immobilier diversifié de bureaux, crèches, cliniques, maisons de retraite… qui vous libère également des contraintes de gestion (loyers impayés, absence de locataire, visites etc…) et mutualisé qui rapporte en moyenne 5% par an !

Quels sont les actifs immobiliers dans lesquels vous pouvez investir ?

Vous êtes probablement familier des termes SCPI, OPCI, SIIC en France et SIR en Belgique. Il est également possible d’investir en immobilier via des fonds immobiliers cotés ou non, ou encore de placer votre parc immobilier privé au sein d’une société et de loger ses titres au sein de votre police d’assurance.

Vous le voyez les possibilités sont nombreuses et variées, nous nous attacherons ici à décrire les régimes juridiques et fiscaux de la détention de SCPI et OPCI françaises et de SIR belges au sein de votre contrat d’assurance-vie.

  1. Régime juridique et fiscal de l’investissement immobilier en assurance-vie

Parmi toutes les possibilités d’investissement immobilier en assurance-vie, les plus couramment utilisés sont l’investissement en SCPI, OPCI et SIR :

a. Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI)

  • Régime juridique

Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier sont des sociétés ayant pour objet exclusivement l’acquisition et la gestion d’un parc immobilier à usage commercial ou d’habitation.

La gestion est externalisée à une société de gestion agréée en charge de louer et entretenir le parc immobilier.

Les sommes versées par les souscripteurs sont destinées à l’achat et la gestion du parc immobilier.

En contrepartie des apports effectués (le montant minimum de la part est de 150€), la société reverse des loyers aux souscripteurs à proportion des apports des souscripteurs, déduction faite des charges afférentes au parc immobilier (frais d’entretien, de gestion locative, travaux divers…).

Placement proche de l’investissement immobilier en direct, il permet aux souscripteurs de percevoir des revenus immobiliers sans s’embarrasser de la gestion locative et d’investir même avec des sommes modestes.

Les SCPI sont des sociétés à capital fixe ou variable. Les SCPI à capital fixe émettent des nouvelles actions jusqu’à ce que leur capital soit totalement souscrit, suite à quoi elles sont dites fermées, au contraire des SCPI à capital variable qui émettent de nouvelles actions et en annulent constamment.

  • Fiscalité

La SCPI est fiscalement transparente c’est-à-dire que chaque associé est taxé individuellement sur le résultat fiscal de la société à hauteur des parts qu’il détient.

Les revenus de source française (loyers et plus-values) générés par la SCPI détenue au travers d’un contrat d’assurance OneLife sont imposables à l’impôt sur les sociétés en France au taux de 33,33% (taux qui sera réduit à 28 % en 2020, 26,5 % en 2021 et 25 % à partir de 2022).

Les plus-values de cession des titres de la SCPI sont également imposables en France à un prélèvement au taux de 33,33% (aligné sur le taux de l’impôt sur les sociétés).

b. Les Organismes de Placements Collectifs Immobiliers (OPCI)

  •  Régime juridique

Les Organismes de placement collectifs immobiliers sont des fonds immobiliers créés à l’origine pour remplacer les SCPI, ils coexistent désormais avec celles-ci.

Les OPCI ont pour objet d’investir, de construire, d’entretenir et de louer des biens immobiliers. Ils peuvent également réaliser des travaux et procéder à leur revente. Accessoirement, l’objet social peut comprendre la gestion d’autres titres financiers et de dépôts.

Le CMF (Code Monétaire et Financier) art L2014-34 permet aussi depuis la loi Macron de 2017 aux OPCI d’acquérir à titre accessoire des meubles meublants, des biens d’équipement et tout autre bien meuble affecté aux immeubles détenus et nécessaires au fonctionnement, à l’usage ou à l’exploitation de l’immeuble détenu.

Il existe plusieurs types d’OPCI selon le profil de l’investisseur et de son niveau de risque, qu’il soit professionnel ou particulier : OPCI dédié, OPCI à compartiments etc.

Les OPCI destinés aux investisseurs professionnels (ce dont bénéficient les preneurs d’assurance) sont les suivants :

– OPCI constitués sous forme de Société de Placement à Prépondérance Immobilière à Capital Variable (SPPICAV)

– et ceux constitués sous forme de Fonds de Placement Immobilier (FPI).

Ces deux formes d’OPCI ont une nature juridique identique mais leur régime juridique et fiscal diffère.

Les SPPICAV sont constitués sous forme de Société Anonyme (ou Société par Actions Simplifiée) à capital variable => l’achat d’action entraîne des droits de propriété du souscripteur sur la société à concurrence de ses apports et le droit de vote aux Assemblées Générales.

Les FPI ne sont pas dotés de la personnalité morale mais sont des copropriétés. Les porteurs sont porteurs de parts et non d’actions. Ils n’ont aucun droit de propriété sur le FPI et n’ont pas de droit de contrôle ou de décision.

  • Fiscalité

La souscription de parts de FPI est exonérée de droits d’enregistrements et de taxe sur la publicité foncière.

La cession, le rachat de parts ou d’actions d’OPCI, ou la répartition d’actifs de FPI sont exonérés de droits d’enregistrements et de taxe sur la publicité foncière sauf deux exceptions issues de l’article 730 quinquies du CGI (Code Général des Impôts) (détention de plus de 10% de l’OPCI pour l’acquéreur personne physique ou 20% pour l’acquéreur personne morale) pour lesquelles les droits d’enregistrement de 5% sont dus.

Les SPPICAV sont des véhicules exonérés d’impôt sur les sociétés sous réserve, notamment, d’obligations de distribution de leur résultat à leurs actionnaires.

Les revenus distribués par une SPPICAV ont la nature de produits financiers (dividendes) et leur régime d’imposition dépend de la qualité de l’actionnaire (personne morale ou physique) et de son lieu de résidence.

Selon le droit interne français, les dividendes distribués aux actionnaires non-résidents font en principe l’objet d’une retenue à la source en France au taux de 30 %.

Dans l’hypothèse d’une détention à travers un contrat OneLife, la convention conclue entre la France et le Luxembourg permet de réduire ce taux à 5% pour les sociétés bénéficiaires des dividendes détenant au moins 25% du capital social de la société distributrice et à 15% pour les détentions inférieures.

Toutefois, selon la nouvelle convention conclue entre la France et le Luxembourg qui devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2019, ces taux ont vocation à évoluer. Ainsi, les dividendes versés par un OPCI seront soumis à une retenue à la source à un taux réduit de 15% lorsque la société bénéficiaire détiendra directement ou indirectement moins de 10% du capital social de la société distributrice et au taux de 30% si la détention est supérieure à 10%.

Les plus-values réalisées sur la cession de titres de SPPICAV sont imposables en France à un prélèvement de 33,33% (aligné sur le taux de l’impôt sur les sociétés).

Concernant la fiscalité applicable aux investissements réalisés par les FPI, nous vous renvoyons à la fiscalité applicable aux SCPI (transparence fiscale).

c. Les Sociétés Immobilières Règlementées (SIR)

  • Régime juridique

Le régime juridique de la société immobilière réglementée est décrit au travers des dispositions de la loi belge du 12 mai 2014, entrée en vigueur en date du 16 juillet 2014. La SIR a notamment pour objet de « mettre, directement ou par le biais d’une société dans laquelle elle détient une participation, des immeubles à la disposition d’utilisateurs et, éventuellement, dans les limites prévues à cet effet, à détenir d’autres types de « biens immobiliers » ».

Ce type de société exerce une activité commerciale et opérationnelle sans pour autant avoir l’obligation d’agir dans l’intérêt des actionnaires, ceci au vu du fait que l’intérêt social collectif se situe à la base de l’insertion de cette structure sociétale dans le paysage juridique belge.

Société dont les dirigeants effectifs ne peuvent être que des personnes physiques, la SIR touche tout le secteur immobilier: de détenir des biens immobiliers (et ainsi en assurer la gestion, conformité urbanistique, etc.) pour une longue durée avec pour but de les mettre à disposition d’utilisateurs, à la construction ou encore la rénovation de biens immobiliers.  A cette fin, la SIR se doit d’exercer ses activités en propre sans délégation aucune à une autre personne morale. Ceci sous-entend une « substance » concrète en termes d’équipes opérationnelles.

Constituée sous forme de société anonyme ou de société en commandite par actions cotée en bourse dont au minimum 30% des actions sont négociées sur le marché (càd dont le droit de vote se trouve aux mains du public), la SIR est soumise au contrôle de l’Autorité des Services et Marchés Financiers (i.e. FSMA) ainsi qu’à des règles strictes en matière de conflits d’intérêts.

La SIR ne peut cependant placer plus de 20% de ses actifs dans un seul et même ensemble immobilier. Une diversité d’investissement est par conséquent de mise. Cette limitation peut toutefois exceptionnellement être contournée, sous avis motivé à la FSMA.

  • Fiscalité

La société immobilière réglementée n’est pas soumise à l’impôt des sociétés en Belgique sous condition expresse qu’elle distribue au moins 80% de son produit net sous forme de dividendes.

Le précompte mobilier sur les dividendes est de 30%. Ceci étant dit, dépendamment de l’investissement de la SIR concernée, un précompte « réduit » peut trouver à s’appliquer. Nous pensons notamment aux SIR investissant en immobilier de santé. 

Dans l’hypothèse d’une détention de parts d’une SIR au travers d’un contrat d’assurance OneLife, l’enveloppe de l’assurance-vie permettra, dans le chef du contribuable, d’éviter tout précompte mobilier s’élevant à 30%. En effet, par le biais de la Convention préventive de la double imposition conclue entre la Belgique et le Luxembourg, le précompte mobilier sur les dividendes ne pourra excéder, en Belgique, 10% ou 15%.

En outre, l’investissement immobilier via le contrat d’assurance-vie permet de faire fructifier le capital en réinvestissant les revenus perçus en bénéficiant d’un différé fiscal. En effet, l’imposition n’aura lieu que dans l’hypothèse d’un rachat partiel ou total et selon la fiscalité applicable aux contrats d’assurance-vie : les plus-values imposables au titre des rachats seront proratisées en fonction de la part de capital rachetée.

Egalement, depuis le 1er janvier 2018, les actifs détenus indirectement à travers un contrat d’assurance-vie entrent dans la base taxable à l’impôt sur la fortune immobilière français selon les règles applicables aux résidents et aux non-résidents.

 

Votre conseiller professionnel et les experts de OneLife se tiennent à vos côtés afin de vous conseiller les meilleurs investissements immobiliers à souscrire via votre police d’assurance-vie.

OneLife, c’est maintenant, ou quand vous le souhaitez !

Auteurs:

 Fanny PERPERE – Wealth Planner

 Nicolas MILOS – Senior Wealth Planner

 Jean-Nicolas GRANDHAYE – Corporate Counsel

 

Maximiser votre patrimoine

Pour les personnes fortunées, concevoir une stratégie patrimoniale peut être une expérience difficile et complexe, en particulier pour ceux dont le patrimoine dépasse les frontières.

Ces personnes, au-delà d’un régime fiscal favorable, ont besoin d’une solution qui maximise et assure la longévité de leur patrimoine.

Au Luxembourg, les actifs transférés dans un contrat d’assurance-vie sont gérés en fonction d’une stratégie d’investissement complètement personnalisée par le preneur d’assurance.

En fait, la réglementation luxembourgeoise en matière d’assurances autorise tout un éventail d’investissements sous-jacents dans des fonds internes. Ce qui offre aux investisseurs un accès à un monde d’opportunités d’investissements intéressants.

Ces investissements peuvent prendre la forme d’actifs sous-jacents liquides ou illiquides, en fonction de la stratégie d’investissement et du profil de risque du contrat d’assurance-vie. Ils peuvent être traditionnels ou non traditionnels ou une combinaison des deux.

Vous pouvez poursuivre des intérêts d’investissement personnels, investir dans des actifs classiques, explorer des options réglementées et non réglementées… le tout à travers un contrat d’assurance-vie personnalisé selon vos besoins personnels et ceux de votre famille.

Pour en savoir plus sur les actifs traditionnels et non traditionnels qui peuvent être investis et pour lire les exemples de notre étude de cas, rendez-vous sur => ici!

Prenez votre patrimoine en main

Chaque personne fortunée possède sa propre perspective, unique, sur la gestion de son patrimoine. Toutefois, il n’est pas facile de s’y retrouver dans le monde de la gestion patrimoine et il n’existe pas de solution standard. L’assurance-vie vous assure un contrôle entier et une flexibilité totale de vos finances, qu’il s’agisse de poursuivre des intérêts d’investissement personnels ou de planifier une stratégie de transfert de patrimoine durable.

Un contrat d’assurance-vie peut être personnalisé en fonction des besoins du preneur d’assurance et les différentes opportunités d’investissement sous-jacentes peuvent prendre la forme d’actifs liquides ou illiquides. Ils comprennent des liquidités, des fonds externes, des fonds internes collectifs, des fonds alternatifs, des participations financières et des investissements dans des actions de start-ups. Un contrat d’assurance-vie peut structurer ces investissements de manière efficace et durable, en vous donnant accès à un monde d’opportunités.

En plus des avantages liés à son utilisation, un contrat d’assurance-vie luxembourgeois fournit un cadre flexible et sécurisé à votre patrimoine. Chez OneLife, nous savons que la situation de chaque client est unique. Notre équipe d’experts est à votre disposition pour vous conseiller sur le meilleur moyen de maximiser votre patrimoine actuel, afin de le préserver et de le faire fructifier pour l’avenir. Quelle autre solution peut fournir une telle approche globale de la gestion de patrimoine ?

Pour en savoir plus sur les différents types d’opportunités d’investissement, cliquez => ici et lisez notre e-book #Réussir ses #Investissements.

Faites connaissance avec la famille García

María et Juan ont une soixantaine d’années et résident en Amérique latine.

Ils voudraient investir une partie du patrimoine qu’ils ont accumulé au fil des années, dans des placements immobiliers situés sur la côte méditerranéenne et s’assurer que cela profite aux membres de leur famille le moment venu.

Dans cette optique, il leur a été conseillé de réaliser leurs investissements immobiliers à travers une solution d’assurance-vie.

Regardez notre vidéo sur la solution de planification patrimoniale utilisée par la famille García!

María et Juan ont choisi de souscrire une assurance auprès de OneLife. Ils ont à leur disposition un structurateur patrimonial dédié et des experts en immobilier, qui les accompagnent tout au long du processus.

La structure d’investissement personnalisée convenue entre la famille García et OneLife est portable, fiscalement avantageuse et flexible. Par ailleurs, leurs souhaits personnels en matière de planification successorale seront respectés.

Pour découvrir en détail la solution utilisée par la famille García, cliquez => ici!

Façonner son patrimoine avec l’assurance-vie

L’assurance-vie ouvre une porte sur de nombreuses opportunités d’investissement intéressantes, grâce à son exposition à un large éventail d’actifs traditionnels et non traditionnels.

Prenez la famille Leroux. Ils souhaiteraient quitter le nord de l’Europe pour une destination plus ensoleillée dans les Caraïbes ou le sud de l’Europe. En outre, André Leroux a vendu sa part dans le capital d’une FinTech prospère et veut maintenant investir une partie du produit de la vente dans des actifs à haut risque et à fort rendement, tels que des fonds de Private Equity réputés. Il lui a été recommandé d’investir dans le Private Equity afin de diversifier son portefeuille.

En souscrivant un contrat d’assurance-vie en unités de compte (unit-linked), la famille Leroux peut maximiser son patrimoine en panachant ses intérêts d’investissement en fonction de ses priorités d’expatriation, de manière personnalisée, structurée et fiscalement avantageuse.

L’expatriation est une expérience exaltante, qui peut également être décourageante. Un déménagement dans un autre pays peut entraîner des situations complexes en termes de gestion du patrimoine et de planification. Un contrat d’assurance-vie OneLife présente l’avantage de réduire la complexité, tout en vous assurant d’être en totale conformité, quelle que soit la juridiction fiscale où vous choisissez de vivre. Il offre également la possibilité d’investir dans un large éventail d’actifs traditionnels et non traditionnels, qui diversifient votre portefeuille et minimisent votre risque.

Pour en savoir plus sur les avantages liés à l’utilisation d’un contrat d’assurance-vie pour structurer des investissements non traditionnels et un patrimoine réparti à travers plusieurs pays, consultez notre => e-book et notre Checklist des investissements = > ici