Fortunés et avides de destinations ensoleillées

S’installer dans un pays chaud peut être le couronnement final d’une carrière longue et enrichissante. Dans notre étude menée auprès de 770 personnes fortunées (high-net-worth, HNW), nous avons découvert un type d’investisseurs fortunés : les Vacanciers. Ils sont généralement retraités et/ou cherchent à s’expatrier en Espagne ou au Portugal et sont originaires du Danemark, de Finlande, de France, de Suède ou du Royaume-Uni.

 

Ils souhaitent être dans un pays avec un climat plus agréable, avoir une retraite confortable et avoir la chance de s’adonner aux passe-temps et aux passions qu’ils aiment.

 

Pour en savoir plus sur le parcours de l’expatriation, téléchargez notre e-book sur le rôle du gestionnaire de patrimoine ici : 

 

 

Les successions internationales : règles et fiscalité

 

Ce sujet qui est complexe pour beaucoup de gestionnaires de fortune est aujourd’hui plus que jamais d’actualité. Les défis à relever sont nombreux : un modèle familial unique pour chacun de nos clients (familles recomposées…) avec une dimension internationale.

Il suffit de se pencher sur l’actualité récente (l’affaire Jarre ou encore Hallyday) pour s’apercevoir de la difficulté que peut générer ces deux composantes (modèle familial unique et dimension internationale). Sans oublier les longues procédures judiciaires lancées par les héritiers, afin de déterminer le droit applicable à la succession.

 

L’assurance-vie une solution idéale pour transmettre un héritage?

L’avantage d’un placement au sein d’un produit d’assurance-vie auprès d’une compagnie d’assurance luxembourgeoise est de permettre une gestion et une transmission de son patrimoine en toute sérénité et avec une importante flexibilité.

 

Pourquoi le Luxembourg ?

Pour son expertise internationale et ses solutions « sur-mesure » alliant la situation personnelle et financière des clients.

Pour sa neutralité fiscale et ce notamment en matière de droits de succession.

Nos experts vous accompagneront afin de vous permettre d’élaborer votre solution de succession.

 

Règles de succession & mise en pratique :comment cela se passe-t-il?

Prenons l’exemple d’un couple de Français proches de la retraite, mariés sous le régime de la communauté universelle avec une clause d’attribution intégrale et un capital d’actifs de 2 millions d’euros.

Ils souhaitent planifier leur succession pour leurs trois enfants : Jean résidant en Suède, Paul résidant au Portugal et Jeanne résidant en Belgique.

En tant que compagnie d’assurance luxembourgeoise, nous conseillerons au couple de co-souscrire à un contrat d’assurance-vie de droit français avec un dénouement au conjoint survivant.

Après le décès du premier souscripteur, assuré en France, le survivant qui s’est entretemps installé dans le sud de la France ,reprendra le contrôle du contrat d’assurance-vie jusqu’à son décès et au dénouement chacun des enfants percevra alors à parts égales la prestation d’assurance.

 

 

Quelle imposition pour leurs enfants ?

Les primes ayant été investies avant les 70 ans du couple, à leur décès, tous les bénéficiaires seront soumis à une taxe sui generis (article 990 I du Code Général des Impôts). Ils bénéficieront d’un abattement pouvant aller jusqu’à 152.500€ par bénéficiaire.

À noter cependant que pour les décès intervenus à compter du 31 juillet 2011, le prélèvement de 20% sera dû si:

Au moment du décès, le bénéficiaire a établi son domicile fiscal en France au sens de l’article 4B du CGI et qu’il l’a eu pendant au moins 6 années au cours des 10 années précédant le décès.
Ou si l’assuré a, au moment de son décès, élu son domicile fiscal en France au sens du même article 4B ce qui est le cas en espèce.

 

  • Pour Jean qui réside en Suède, âgé de 30 ans

Selon la réglementation suédoise aucun droit de succession ne s’applique, Jean devra uniquement s’acquitter de la taxation prévue en France.

 

  • Pour Paul qui réside au Portugal, âgé de 25 ans

Selon la loi portugaise, aucune taxation ne sera appliquée à Paul, qui devra également uniquement s’acquitter de la taxation française.

 

  • Pour Jeanne qui réside en Belgique, âgée de 20 ans

Selon la législation belge, l’assurance entraîne ou non des droits de succession, tout dépend de la construction du contrat.

Pour Jeanne des droits de successions seront appliqués dont le taux varie en fonction de la région dans laquelle elle est installée (article 8 du Code des Successions).

 

Outre le degré de parenté, la valeur de l’héritage et le domicile fiscal du défunt joueront également un rôle.

 

Onelife peut vous apporter des solutions sur-mesure et adaptées à votre situation personnelle et à vos besoins et ce pour vous permettre de préparer votre succession ou tout simplement pour gérer votre patrimoine.

 

Article écrit par, LinkedIn_logo_Small  Nora Belarbi, Legal Advisor chez OneLife

 

Les voyageurs fortunés qui anticipent

Avec cinq expatriations en moyennes, les Voyageurs possèdent sans aucun doute le profil le plus aventureux des expatriés fortunés (high-net-worth,HNW) que nous avons dévoilés dans notre récente étude transfrontalière. Ils connaissent bien les difficultés inattendues qui peuvent survenir tout au long de leur parcours d’expatriation.

À ce titre, 35 % d’entre eux demandent conseil à des agences d’aide à l’expatriation spécialisées ainsi qu’à leurs employeurs actuels ou futurs (38 %). Toutefois, il semblerait que les conseillers soient les grands absents au casting de cette équipe d’acteurs de l’expatriation.

 

N’ayez crainte, les Voyageurs sont des gens prévoyants ! 30% d’entre eux désirent travailler avec des gestionnaires de patrimoine dotés de capacités de conseil et d’une expertise solides. L’apport des conseillers peut donc se révéler précieux et ajouter une perspective financière aux étapes de planification et d’exécution d’une expatriation.

 

Pour en savoir plus sur le parcours de l’expatriation et sur le rôle que les conseillers ont à jouer, téléchargez notre e-book ici :

 

 

 

Nouvelle date de transposition

La Commission a confirmé le délai accordé pour la transposition nationale au 1er juillet 2018.

Néanmoins, la date d’application reste inchangée : 1er octobre 2018.

Étant donné que le Parlement européen et le Conseil ne devraient pas adopter la directive avant mars 2018, le délai s’appliquera rétroactivement à compter du 23 février 2018.

Pour en savoir plus et retenir l’essentiel au sujet de cette directive, et comment OneLife se prépare aux changements en collaboration avec ses partenaires, visionnez cette vidéo.

 

Les nomades fortunés et leurs besoins

Notre récente étude menée auprès de 770 investisseurs fortunés (high-net-worth, HNW) a fait apparaître un segment de clientèle intéressant : les Voyageurs. Cette catégorie regroupe les nomades fortunés qui se sont expatriés plus de trois fois, avec une moyenne de cinq expatriations au cours de leur vie. Ils sont généralement plus jeunes et affichent une meilleure réussite financière par rapport à l’échantillon global, sans doute en raison des opportunités d’évolution professionnelle offertes par un mode de vie international. Malgré leur aptitude avérée à améliorer leurs vies professionnelles et personnelles, la qualité qu’ils recherchent le plus chez un nouveau gestionnaire de patrimoine à l’étranger est la stabilité.

Notre étude révèle également que les Voyageurs abordent la question de l’expatriation sous un angle légèrement différent des autres profils de HNW. L’une de leurs principales motivations pour l’expatriation est de maximiser leurs revenus dans un pays à faible imposition (23 %) et, aussi étonnant que cela puisse paraître, 38 % d’entre eux s’adressent à leur employeur actuel ou futur pour lui demander conseil sur des questions d’expatriation.

 

L’une des priorités des conseillers devrait être de s’attacher à savoir comment servir au mieux ces personnes. Vous souhaitez en savoir plus ?

Cliquez sur l’image ci-dessous, pour télécharger notre e-book #Réussir son #Expatriation!

 

 

 

Gérer la fortune des Jet-setters

À mesure que l’expatriation devient un mode de vie pour les personnes fortunées, les gestionnaires de patrimoine doivent s’adapter aux besoins de ces jet-setters internationaux. Notre dernière étude, qui porte sur 770 personnes fortunées, a conclu que seuls 8 % des expatriés estiment que leur gestionnaire de patrimoine leur a été utile au cours du processus.

Il n’est donc pas étonnant de constater que 41 % des Millennials  n’auraient aucune hésitation à choisir une nouvelle société de gestion de patrimoine à la suite d’une expatriation. Pour motiver ce choix, ils soutiennent que leur gestionnaire de patrimoine actuel ne comprendrait pas leurs besoins financiers internationaux et que l’offre de services numériques ne leur permettrait pas de gérer leur patrimoine à distance.

 

 

En comprenant les besoins des clients en fonction de leurs groupes d’âge (Vacanciers, Entrepreneurs et Voyageurs), il est possible d’élargir l’offre de produits et services, afin de répondre à leurs exigences internationales essentielles. .

 

Pour plus d’informations, cliquez sur le logo Slide Share :

 

 

 

Connaître votre client : les expatriés fortunés

Les gestionnaires de patrimoine s’efforcent de plus en plus de répondre aux attentes de leurs clients fortunés, qui enrichissent leur vie par des voyages à l’étranger. Que ces expatriations s’inscrivent dans le cadre d’une évolution professionnelle, d’un changement de mode de vie ou de leur retraite, leurs besoins financiers deviennent de plus en plus complexes à mesure qu’ils changent de pays.

Nous avons récemment interrogé 770 personnes fortunées (high-net-worth, HNW), afin de mieux comprendre le rôle que les gestionnaires de patrimoine peuvent jouer pour accompagner leurs clients au cours de ce processus.

 

 

Notre étude fait apparaître différents profils d’expatriés fortunés et leurs besoins distincts : les Vacanciers, les Entrepreneurs et les Voyageurs se sont tous expatriés pour différentes raisons.

 

Cliquez sur le logo Slide Share ci-dessous pour lire ce qui, d’après eux, manque dans leurs relations avec leur gestionnaire de patrimoine actuel:

 

 

 

Arrêt de la Cour Suprême espagnole relatif au concept de résidence fiscale des personnes physiques en Espagne

Le 28 novembre 2017, la Cour Suprême espagnole a prononcé un arrêt relatif au concept de résidence fiscale des personnes physiques en Espagne.

 

Dans cet arrêt, la Cour Suprême réaffirme qu’une durée de résidence à l’extérieur de l’Espagne véritable et reconnue par l’administration fiscale supérieure à 183 jours au cours d’une année civile correspondant à la période d’imposition est un fait objectif qui doit prévaloir sur les éléments de nature subjective dont l’interprétation est laissée à l’arbitraire de l’administration fiscale. En effet, la Cour Suprême confirme qu’un élément subjectif comme l’est l’intention de résider à l’avenir dans un quelconque autre pays est en pratique difficile à démontrer à l’avance, en particulier dans le contexte actuel de grande mobilité géographique des personnes.

 

Cette information nous semble intéressante pour les clients au profil international et avec une grande mobilité géographique dont la résidence fiscale (ou non) en Espagne est difficile à déterminer en pratique en fonction des critères actuels fixés par l’administration fiscale. Ce nouvel arrêt clarifie à notre avis que le critère temporel de résidence en personne en Espagne (c’est-à-dire un critère objectif déterminé par la règle des « 183 jours ») doit prévaloir sur d’autres éléments de nature subjective et intentionnelle que l’administration fiscale peut utiliser avec un certain pouvoir discrétionnaire.

 

Pour conclure, il s’agit par conséquent à notre avis d’une position jurisprudentielle qui bénéficie à la sécurité juridique des clients qui auraient ce problème.

Enfin, nous vous rappelons que pour ce type de clients avec une grande mobilité géographique et un patrimoine élevé, nous proposons des solutions sur mesure qui peuvent être « portables » et de plus éviter l’impôt de sortie (« Impuesto de salida » ou « Exit Tax ») qui s’applique dans plusieurs pays, comme par exemple en Espagne.

Nous restons bien entendu à votre entière disposition pour répondre à vos questions sur les implications possibles de cet arrêt de la Cour Suprême espagnole ou sur tout autre point relatif à la planification patrimoniale au moyen de contrats d’assurance en unités de compte pour vos clients résidents en Espagne ou à l’étranger avec l’intention de déménager en Espagne.

Auteur: LinkedIn_logo_Small José Manuel Tara, Regional Director Iberia & Latam, at OneLife

 

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur les produits en unités de compte à destination des investisseurs qui résident en Espagne, n’hésitez pas à prendre contact avec nos représentants commerciaux :

LinkedIn_logo_Small Luis De La Infiesta, Regional Sales Director Iberia & Latam, at OneLife at OneLife

LinkedIn_logo_Small Gonzalo Garcia-Perez, Wealth Planner Manager for Iberia and Latam markets, at OneLife

 

Que retenir de 2017 et qu’attendre/espérer/craindre pour 2018 ?

Janvier étant le mois du dieu romain à deux visages Janus, c’est toujours un bon moment pour regarder des deux côtés : que retenir de 2017 et que peut-on attendre/espérer/craindre pour 2018 ?

 

2017 fut indéniablement un grand millésime pour l’investissement en actions. A quelques exceptions près, tous les marchés actions ont délivré des performances positives à 2 chiffres. En devises locales bien entendu puisque mesuré en EUR ce fut moins évident pour d’autres devises. En effet, la stabilité politique évita des pressions négatives sur la monnaie unique, qui a donc su progresser en comparaison avec les autres devises majeures.

Les craintes de victoires populistes dans des états-membres tels que les Pays-Bas se sont avérées injustifiées et dans les pays où le progrès des populistes a eu une certaine influence sur la formation de nouveaux gouvernements (Allemagne, Autriche), les marchés ne semblent pas trop s’en faire.
Le vrai facteur de changement sur le plan européen fut un nouveau venu : Emmanuel Macron n’a pas seulement réussi son pari de bouleverser le paysage politique français mais semble aussi prêt à assumer un rôle de tout premier plan au niveau européen. Et il risque même de mener à bien de vraies réformes économiques dans son pays qui en a tellement besoin depuis si longtemps.

Un pays qui continue à se battre avec ses démons du passé, aussi bien politiques qu’en matière de (manque de) réforme économique, c’est l’Italie. Rien de catastrophique en 2017, mais la plupart des observateurs semblent s’inquiéter des difficultés que nous pourrions rencontrer à moyen terme. Ce n’est pas tellement une avancée du mouvement Cinque Stelle ni un potentiel retour de l’éternel phénix Silvio Berlusconi lors des prochaines élections qui cause des soucis. C’est beaucoup plus la perte de compétitivité comparée à des pays tels que la France, l’Espagne ou l’Allemagne : en une décennie l’Italie a réussi à creuser un retard de quelques 30%. Intenable à long terme, surtout combiné avec la plus grosse dette l’Union à 130% du PIB (bien évidemment encore devancée par la Grèce, mais que nous considérons hors catégorie ici…).

 

Ce qui nous amène à un domaine où il fut moins facile d’être performant 2017 : les obligations. Même si l’adage “plus bas pour plus longtemps” semble bien adopté, personne ne peut nier que les risques sur les taux sont à la hausse. Un changement de présidence de la BCE en 2019, une inflation qui grimpe tout doucement, des chiffres de chômage en baisse et des taux de croissance économique se rapprochant du potentiel : voici tous des facteurs qui mèneront tôt ou tard vers un changement de la politique de la banque centrale.

Si cela se manifeste par une nouvelle baisse du montant d’achats mensuels de dettes ou s’il s’agira d’une vraie première hausse timide des taux courts, cela reste une question ouverte. Dans tous les cas il s’agira de la fin du QE (« quantitative easing ») tel que nous le connaissons et cela pourrait temporairement déranger les marchés, comme ce fut le cas aux USA il y a quelques années lors des premières annonces de « tapering ». Mais jusqu’ici pas de raison de paniquer : malgré la tendance à la hausse sur les taux longs, même les marchés de la dette gouvernementale en euros ont affiché un modeste rendement positif pour l’année 2017. Sans garantie que cela puisse se répéter en 2018…

Aux Etats-Unis, il semble y avoir unanimité pour croire dans une hausse graduelle des taux courts (en 2, 3 ou 4 mouvements pour 2018 ?), mais sans trop de visibilité sur les effets que cela engendre sur les taux longs. Les effets n’étaient pas d’une telle ampleur que cela énerva vraiment les marchés ou causa des rendements négatifs pour 2017. C’est seulement tout récemment que la nervosité monta soudainement aux alentours des 2.60% sur le taux US 10 ans. Etonnant, puisqu’un scénario de 3 ou 4 hausses des taux courts devrait inévitablement mener à des taux longs bien au-delà des 2.50%.

Sauf si le marché anticipe une courbe des taux inversée ? Cela pourrait nous mettre devant de plus grand défis, puisque dans l’histoire économique cela fut trop souvent un signal annonçant la prochaine récession. Et franchement, après avoir assisté à un marché haussier qui entre bientôt sa dixième année (n’oublions pas que mars 2009 fut le point bas après la grande crise financière), nous ne devrions pas être trop surpris de voir apparaître des signaux de fatigue ou même d’angoisse.

 

 


Ce qui nous amène dans la partie prévisions pour 2018 à un regard bilatéral sur les marchés.
Les actions gardent clairement la faveur comme “place to be” pour réaliser de beaux rendements en cette nouvelle année. Les attentes sont particulièrement élevées pour les marchés européens, qui devraient rattraper les marchés US après avoir perdu plus ou moins 3 ans dans le rebond post-crise financière à cause de la crise de l’euro en 2011-2013.

Les marchés émergents sont eux aussi parmi les grands favoris. Même si le risque de taux US en hausse est bel et bien présent, ces pays semblent aujourd’hui nettement mieux armés pour résister à un choc, affichant dans la plupart des cas non plus de grosses dettes mais plutôt de belles réserves en USD.
Et même le Japon est sur les radars comme destination intéressante pour les investisseurs internationaux en actions. Non seulement le Yen semble vraiment bon marché aujourd’hui, mais les politiques économiques « Abenomics » se font accompagner de vrais changements d’attitude dans la gestion des sociétés, au bénéfice des actionnaires.

Les marchés US ont moins la cote aujourd’hui. Il est vrai qu’ils ont connu un parcours déjà très impressionnant marquant des nouveaux “all-time highs” à peu près chaque semaine, ce qui peut en effet donner le vertige. Et malgré la hausse attendue (et parfois crainte) des taux, tout le monde semble persuadé que le billet vert va s’affaiblir en 2018. Un facteur potentiellement dévastateur pour les rendements d’investisseurs non-US, qui se retrouvent en plus avec des frais de couverture de la devise en hausse permanente du fait que le différentiel de taux se creuse.

Trop de consensus sur un trop grand nombre d’actifs et de marchés serait-il le plus grand danger qui nous attend en 2018 ?  Qu’arrivera-t-il le jour où le sentiment du marché change soudainement? Si ce changement est dû à un facteur de nervosité comme les discussions sur le Brexit qui tournent mal ou à une agression de trop par la Corée du Nord ou à un autre facteur encore inconnu à l’heure actuelle ? Jusque-là, la phrase qui décrit le mieux l’attitude de la plupart des participants du marché est probablement « l’exubérance rationnelle ».

  Ruben De Roover  

 

La complémentaire combinaison de l’humain et du digital

Après une année 2017 synonyme de croissance et de développement de ses talents en interne, les équipes de OneLife entament 2018 de la meilleure des manières : nouvel élan, projets innovants et partenariats exclusifs. Wim Dieryck, Chief Commercial Officer, revient sur les ambitions digitales de l’assureur-vie luxembourgeois en annonçant notamment un partenariat avec une FinTech française 100% digitale, redéfinissant les standards de l’assurance-vie.

 

Après le lancement de l’application mobile OneLife à la fin de l’année 2016, une agrégation des flux de data, l’année 2017 s’est notamment déroulée sous le signe du « social selling ». « Avec un SSI – Social Selling Index – supérieur à 50%, nous progressons plus rapidement que l’industrie de l’assurance-vie au Grand-Duché. Puis, quand on voit que 30% de l’activité commerciale tire son origine des réseaux sociaux, on se doit d’investir dans ces nouvelles méthodes de commercialisation » explique le CCO qui précise que le social selling ne doit pas être opposé à autres façons de travailler. « Au contraire, tous doivent être imbriqués et sont intégrées pour aller dans une seule et même direction. Chez OneLife, le digital donne à chacun de nouvelles possibilités de démarcher et de prospecter ». Les traditionnels roadshows, visant à promouvoir les produits différenciant de OneLife sur les marché espagnols, portugais et en Amérique Latine, seront donc également à l’agenda des équipes de Wim Dieryck.

En combinant ces opérations, et l’arrivée de nouveaux outils digitaux, l’idée est de proposer aux clients finaux et aux partenaires cette opportunité de choisir leur canal de communication et d’interaction favori : l’interchangeabilité « humain-digital-humain » est dès lors rendue possible. Pour le Chief Commercial Officer, « il reste de nombreux sujets qui requièrent un contact humain, une rencontre, mais le digital apporte une véritable valeur ajoutée, et permet de répondre aux différents besoins du client/partenaire. »

 

 

De nouvelles annonces digitales

Dans les prochaines semaines, une phase test de souscription digitale, intégrant la signature électronique et donnant la possibilité d’effectuer des opérations sur ses contrats d’assurance-vie, sera lancée en Belgique. « Une forte demande sur le marché : tout le monde – clients finaux et partenaires – cherche à se faciliter la vie et à se servir des outils qui découlent de l’utilisation d’un smartphone » précise Wim Dieryck.

Dans le prolongement de cette initiative, l’assureur-vie annonce son partenariat avec Advize, une plateforme de gestion de l’épargne en ligne. « Ma Sentinelle Lux de OneLife sera donc le premier produit luxembourgeois distribué sur le marché français via un canal 100% digital. Advize propose une distribution à travers plusieurs partenaires en mettant à disposition un outil totalement intégré » explique le CCO. Dès le lancement prévu le premier semestre 2018, plusieurs configurations seront disponibles : la définition du profil du client avec un investissement dans une combinaison de fonds limités basés sur des ETF, ou, la définition du projet du client, en fonction du délai et montant. La sélection des fonds est quant à elle combinée avec un robo-advisor. « Nous répondons ainsi aux évolutions en termes d’ETF tracker avec une gestion bien plus innovante : une combinaison très attractive » souligne M. Dieryck.

 

 

OneLife prouve ainsi sa capacité à digitaliser l’entièreté de ses processus, possible grâce à l’engagement des collaborateurs et leur volonté de prendre une part active à la transformation (digitale) du secteur de l’assurance-vie.

« Nous investissons massivement dans la formation de nos gens. Et si aujourd’hui nous arrivons à délivrer sur ces sujets, c’est bien parce que nous avons embarqué toute l’organisation sur ce chemin de la digitalisation. L’e-learning, par exemple, contribue au succès de ces évolutions stratégiques et permet d’intégrer une nouvelle dynamique. J’en suis convaincu : #Digital, it’s ALL about people ! » ajoute le Chief Commercial Officer.