Une fois leurs nombreux objectifs définis, les Européens fortunés utiliseront une gamme variée de produits d’investissement pour épargner afin de réaliser leurs objectifs.

 

 

Les préférences pour ces produits varieront selon qu’ils aient ou non changé de pays au cours des 10 dernières années. L’étude montre ainsi que 29 % des personnes ayant changé de pays utilisent une assurance-vie comme moyen d’épargne tandis que seuls 19 % des personnes n’ayant pas bougé utilisent cet outil d’investissement.

 

93 % des HNW épargnent afin de réaliser un objectif financier, prouvant leurs efforts conscients de faire des projets pour l’avenir. Ce chiffre passe à 97 % pour les particuliers mobiles à l’international, et descend à 91 % pour ceux qui n’ont pas changé de pays au cours des 10 dernières années.

 

 

Les personnes changeant de pays sont également plus enclines à épargner pour chaque type d’objectif que celles qui n’ont pas changé de pays, à l’exception de la retraite.

Les plus grands décalages entre les buts de l’épargne des deux profils démographiques portent sur les véhicules de luxe, la mode et la technologie.

 

L’Européen fortuné consulte des professionnels issus d’un un large éventail pour obtenir des conseils financiers. Les conseillers financiers sont le recours le plus fréquemment utilisé pour obtenir des conseils en matière d’argent, répondant aux besoins de 28 % des particuliers fortunés.

25 % de particuliers fortunés préfèrent discuter des sujets financiers avec les membres de leur famille/amis et 23 % s’adressent à des banquiers privés.

Cette division en termes de préférence suggère qu’il n’existe pas qu’un seul modèle pouvant satisfaire aux besoins des particuliers fortunés. Il est également possible que les conseils soient jugés non essentiels, car il est tout aussi probable de se tourner vers les réseaux personnels pour avoir des conseils.

 

 

Avec leur rythme de vie effréné, les HNW d’Europe prennent des décisions rapides lorsqu’ils effectuent des achats coûteux tels que de nouvelles maisons, des vacances luxueuses et de la technologie.

Moins d’un mois suffit à près de deux-tiers d’entre eux pour effectuer l’achat, ce qui devient d’autant plus intéressant quan on se penche de plus près sur la différence entre les mentalités de ‘l’effort’ et du ‘réconfort’.

Un cinquième des personnes ayant une philosophie de vie de ‘l’effort’ a besoin de moins d’un jour, tandis que ce chiffre passe à 15 % pour les personnes accordant plus d’importance aux loisirs et ayant une attitude de ‘réconfort’.

L’insouciance qui pourrait plus facilement être attribuée aux HNW qui privilégient le ‘réconfort’ n’est peut-être pas si exacte car il leur faut davantage de temps qu’une personne ayant une mentalité de ‘l’effort’ pour dépenser leur argent durement gagné.

 

 

Charles Jaffe a dit un jour « ce n’est pas votre salaire qui vous rend riche, ce sont vos habitudes de consommation. » OneLife a exploité cette remarque et collecté des données afin d’analyser les habitudes de consommation des particuliers fortunés.

Nous avons constaté que tandis que 97 % des Européens fortunés ayant changé de pays avaient effectué d’importants achats au cours des 12 derniers mois, seuls 77 % des personnes n’ayant pas déménagé avaient effectué les mêmes achats.

Cela suggère que les particuliers fortunés mobiles à l’international n’hésitent pas lorsqu’il s’agit de profiter de leur fortune.

Les personnes ayant vécu à l’étranger ont tendance à dépenser le plus pour des biens technologiques de grande valeur (46 %), des vacances luxueuses (42 %) et des bijoux (39 %).

 

 

Donnez-vous à fond ou rentrez chez vous – et les particuliers fortunés qui ont changé de pays ne souhaitent pas rentrer chez eux.

Les observations de notre étude ‘Le sens de la vie’ soulignent que les particuliers fortunés ayant changé de pays choisissent et s’adonnent en général à des loisirs leur permettant de rester ouverts sur les autres et/ou nécessitant leur participation active.

Les particuliers fortunés qui sont restés dans leur pays d’origine ont quant à eux tendance à préférer les loisirs plus relaxants tels que la lecture.

Par exemple, jouer de la musique est une activité davantage exercée par les jet-setters fortunés (33 %) que par les autres personnes interrogées (22 %), tandis que prendre son temps et se détendre en regardant la télévision est une activité plus populaire chez les personnes n’ayant pas changé de pays (60 %) que chez celles mobiles à l’international (46 %).

 

 

Bien que travaillant plus que les 40 heures standard, faisant plutôt 58 heures par semaine, la plupart des Européens fortunés sont satisfaits du temps qu’ils consacrent à leur travail.

58 % sont satisfaits de leurs horaires de travail tandis que seuls 39 % déclarent travailler trop, le pourcentage restant estimant qu’ils devraient travailler davantage.

Les différences entre les personnes mobiles à l’international et les personnes immobiles se traduisent encore dans le nombre d’heures travaillées. Lorsque les personnes ayant changé de pays travaillent en moyenne 73 heures par semaine, celles n’ayant pas bougé ne travaillent que 47 heures.

 

 

Notre étude, recueillant les avis de 500 clients fortunés dans toute l’Europe, a montré que 79 % des HNW estiment que garantir la sécurité financière de leurs familles est un facteur important dans leur motivation pour travailler dur.

Parmi ces personnes interrogées, nous avons cherché à savoir si les personnes mobiles à l’international avaient d’autres motivations ; elles nous ont indiqué des raisons personnelles et affectives, notamment suivre leurs passions (16 %) et conserver un certain style de vie (13 %).

Il semble que ce groupe d’Européens fortunés ait d’autres motivations que la simple préservation d’un coussin monétaire – il est motivé par la poursuite d’un rêve et par les avantages attirants de la fortune.

 

 

On dit que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Et en effet, les observations de notre étude ‘Le sens de la vie’ démontrent que les HNW qui ont changé de pays au cours des 10 dernières années ont généralement des revenus supérieurs à ceux qui sont restés dans leur pays d’origine.

En moyenne, les Européens fortunés qui ont déménagé à l’étranger sont payés 567 k€ tandis que ceux qui n’ont jamais vécu à l’étranger gagnent environ 424 k€.

Mais ce potentiel de création de richesse a un prix. Ces globe-trotters internationaux adoptent une philosophie de ‘l’effort’ encore plus importante que les autres HNW, passant généralement plus de temps au bureau par semaine (environ 73 heures contre 47 passées à travailler pour ceux n’ayant pas changé de pays), faisant volontiers différents sacrifices pour poursuivre des objectifs de carrière.

 

 

Dans un monde où tout prend une dimension internationale, les particuliers fortunés ouvrent les frontières avec leur penchant pour les voyages à l’international. Certains sociologues et économistes se sont demandé si ce nouveau schéma de déracinement chez les HNW modifiera la structure des pays et communautés, étant donné que ces créateurs de richesse influents ne seraient plus autant ancrés dans les entreprises et œuvres caritatives locales.

Alors pourquoi déménagent-ils ?

Parce que changer de pays n’est plus simplement quelque chose d’intéressant ou d’exotique – mais quelque chose dont de nombreux HNW ressentent le besoin et l’envie.

En effet, les observations de notre rapport ‘Le sens de la vie’ montrent que 41 % des Européens fortunés ont changé de pays pour vivre ou travailler au cours de la dernière décennie, mais plus important encore, plus d’un sur deux envisage de changer à nouveau de pays au cours des 10 prochaines années.